Les yeux ouverts, je me les frottais sous une lourde fatigue. Ma tête posée sur mon agréable et doux coussin, ne voulait qu'une seule chose: y rester pour toujours. Mon corps, lui, était enveloppé de ma couverture qui me tenait au chaud face au temps nuageux que m'offrait ma petite fenêtre de chambre.
— J'ai pas envi de me lever... je suis fatiguée... on est quel jour aujourd'hui?
Je murmurais ces mots en me tournicotant de partout, et dans l'immédiat je me rappelais qu'on était mardi, le jour après les trois longues et dures semaines qui suivirent les négociations à la terminaison désagréable. L'esprit tranquille, je supposais qu'il était six heures du matin, alors comme d'habitude, je restais dans mon lit par fainéantise et épuisement.
Tandis que je paressais dans mon lit douillet, j'inclinais légèrement la tête vers ma commode et jetais un simple coup d'œil en direction de mon horloge électronique. Lorsque je lis l'heure qui apparaissait devant moi, je mis quelque temps à régir.
Huit heures trente.
Toujours en train de somnoler, je me réveillais d'un coup lorsque l'information fut analysée au moins trente fois par mon cerveau, ce qui me fit faire un bond hors de mon lit. Je quittais dans ce sursaut mes draps et coussins moelleux et filais vers la salle de bain pour me doucher. À la suite d'un très court laps de temps, je regagne à grande vitesse ma chambre afin de porter autre chose qu'une serviette de bain sans vérifier ce que j'enfilais vraiment sur moi.
Prête, j'attrapais mon téléphone et appelais mon taxi afin de le mettre au courant de mon retard. Dans ma condition, le véhicule débarqua devant chez moi en un temps assez impressionnant, au vu de la distance qui devait me séparer de lui.
Environ deux heures plus tard, je remerciais d'une voix pressée mon chauffeur et le vrai cette fois-ci, avant de me retrouver en un clin d'œil dans l'accueil prête à bondir sur la secrétaire.
— Bon... bonjour est-ce que je peux vous aider?
— Oui! Un billet de retard pour la salle A9. L'indiquais-je un peu essoufflée après ma course précipitée.
— Très bien, me dit-elle en commençant à remplir le petit ticket, le motif s'il vous plaît?
— Mon taxi a rencontré des problèmes sur la route, mentais-je en la regardant dans les yeux.
La dame me souria un peu désolée de ce qui m'est arrivé avant de me tendre le billet.
— Prenez, votre retard est justifié.
— Merci.
Le papier en main, je n'eus pas vraiment le temps de regretter mon mensonge qui me fit échapper un retard ridicule et montais dans l'immédiat les escaliers vers ma salle de classe.
Heureusement que ma matinée est essentiellement constituée de cour d'art et de design.
Après m'être accourue comme une malade, j'arrive devant la porte de la fameuse salle et toque légèrement contre la porte. Je tourne le poignet après avoir un peu attendu et pénétrais dans la salle de classe. Comme la première que j'ai mis un pied ici, les regards se dirigèrent vers moi et moi je m'excusais discrètement au sujet de mon retard en déposant mon petit papier sur le bureau de Mme.Solis, ma professeure principale, pour ensuite prendre place dans un coin de la classe.
Les heures de cour défilèrent après mon entrée un peu à l'improviste, et la sonnerie qui marqua l'heure du déjeuner résonna dans l'ensemble de l'université. Après avoir rangée mes affaires et pendant que des élèves sortaient déjà de cours, je portais mon sac à mes cuisses afin de pouvoir le fermer plus facilement, puis je le mis sur mon dos avant de me lever pour sortir de la salle.
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Dangerously attractive [TOME 2]
General Fiction𝐃𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭. 𝐄𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐛𝐥𝐨𝐪𝐮𝐞́𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫. 𝐌𝐀𝐑𝐘, après trois ans, a réussi à se reconstruire une vie stable et selon elle saine. Toutefois derrière cette image simple et agréable, ell...