Vendredi.
Certes c'est un jour long et épuisant mais il reste un signe en fin de journée de repos. Le bonheur se fait entendre à l'arrivée de ce fameux vendredi. Pourtant pour moi, le sentiment contraire m'est destiné car il est tout simplement le jour qui m'occupe dans mes cours universitaires pendant dix longues heures.
Pour la casanière que je suis, le vendredi est synonyme de malheur complet.
Deux semaines sont passées après le week-end de la soirée pyjama regorgeant de conversations et de divers transitions sentimentales. Un samedi et un dimanche comme ceux-là, ne sont pas communs pour moi. Mais malgré tout, ce changement un peu spécial par ces circonstances, n'était pas si désagréable.
En ce qui concerne Skyler, celui-ci est rentré chez lui dimanche après-midi après avoir glandé quelques heures chez moi sans rien faire. Puis le lundi suivant est arrivé et Mila n'était effectivement plus présente en cours. Face à ça, les professeurs, pas même Mme.Solis, n'ont expliqué les raisons de son absence à ces camarades perturbés. Mais tout le monde se doutait bien que quelque chose s'était passé. Et sincèrement, mon sourire ne s'est pas abaissé une seule fois alors qu'il me regardait parfois de manière dubitative.
Une vraie bande de suiveurs sans intelligence intellectuelle.
Je suis presque impressionnée par leur stupidité collective.
Finalement les jours se sont naturellement écoulés et pour la première fois, je pus avoir des jours paisibles sans qu'on ne vienne m'harceler, ou me regarder de manière menaçante. Mis à part ces regards toujours un peu curieux lorsque je prends mon taxi personnel, j'avais enfin l'impression d'être en cohésion avec l'ambiance universitaire présente.
Evan, lui comme il me me l'avait informé au début, s'est retiré de l'université jeudi dernier. Depuis ce jour, cela va faire quasi une semaine que je traîne et mange seule entre les murs de l'établissement. Pour être honnête, au début, ce changement faisait bizarre car j'avais pris l'habitude d'être suivi étroitement par mon ex-partenaire mais avec le temps je me suis réhabituée à ma solitude de départ.
Je n'aime pas ce type de changement, il fait toujours intervenir des sensations étranges et en décalage avec ce que je me dois de ressentir et penser.
En ce moment même en train de sortir en même temps que de nombreux étudiants de mon cours de math qui a duré deux heures, dans les couloirs, je sortis mon téléphone de ma poche. Je l'allumais tout en marchant tranquillement en direction de l'extérieur pour atteindre le bâtiment des arts pratiques. Mes yeux se posèrent sur l'écran d'accueil et je regardai l'heure qui m'y était indiquée.
14h50.
J'avais cinq minutes pour gagner la salle et connaissant M.Kager, il ne faudrait pas que j'ose me pointer avec une seconde de retard sinon... expulsion directe! Je n'aime pas ce professeur, il ne cherche pas à savoir si ces élèves ont un problème et il n'arrête pas de déblatérer les mêmes choses pendant vingt minutes si l'envi lui en vient. Savoir que je l'ai pour trois heures ne m'arrange très certainement pas.
Mais bon, on ne choisit pas l'ordre de ses cours.
Tandis que les minutes passaient et que je voyais certaines personnes de ma classe presser le pas, je fis de même immédiatement. Poussant la principale porte boisée, et imposante du bâtiment situé le plus à l'ouest de l'établissement, le temps offrait une température assez chaude forte embrassant les corps, toutefois le ciel quant à lui auparavant clair était devenu plus sombre.
— Une météo bien aléatoire, pensais-je à voix haute dans un murmure.
Empruntant une démarche dynamique au vue de l'heure qui s'écoulait plus rapidement que prévu, le chemin vers mon prochain cours s'était désormais fait à moitié. Mais alors que je continuais à suivre mes camarades, je me sentis basculer soudainement vers l'arrière. Une main m'avait saisie sans que je ne m'en rende compte, de ce fait après avoir sursauter, je me retournais d'un coup, le visage surpris.
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Dangerously attractive [TOME 2]
General Fiction𝐃𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭. 𝐄𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐛𝐥𝐨𝐪𝐮𝐞́𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫. 𝐌𝐀𝐑𝐘, après trois ans, a réussi à se reconstruire une vie stable et selon elle saine. Toutefois derrière cette image simple et agréable, ell...