Dangerously attractive [TOME 2]

~Chapitre 10~

Suivant ma seconde rencontre avec Evan durant un week-end entier, trois semaines sont passées et j'ai enchaîné : études universitaires; révision scolaire; apprentissage de script pour la mission; et révision des personnages ainsi que des lieux. Tout ça dans le seul et unique but d'être sûr de tout connaître par cœur.

Mes journées étaient lourdes et le peu d'heure de sommeil qui m'était spécialement destiné, ne m'aidait pas du tout. Malgré mon inquiétude sur le fait que j'ai dû sauter des jours de cours, d'après ma professeure principale, tout s'est arrangé avec l'aide du directeur de l'établissement.

Un hasard? Je ne crois pas...

Après que le mafieux m'ait mise, une semaine avant, au courant que la mission allait commencer aujourd'hui, ce lundi. Dans la fin d'après-midi de ce malheureux jour de cours que j'ai dû encore manquer, je remplaçais mon peignoir par les vêtements présents dans la mallette qui m'a été donnée, avant d'enfiler rapidement des mocassins professionnels assortis à ma tenue.

Enfin vêtue, je regardais l'heure avant de sortir de la chambre et celle-ci m'afficha : quinze heures.

À ce même moment, j'eus reçu un message d'Evan qui m'indiqua qu'il m'attendait déjà dehors. Je ne le fis pas attendre très longtemps, et je pris ma boîte d'oreillette et mes tasers avec moi que je plaçais dans mon sac à main aux poches secrètes. Je quittais la chambre-à-coucher, traversais le salon après l'avoir fait plonger dans le noir, et ouvris la porte d'entrée avant de la fermer derrière moi quand je mis un pied à l'extérieur.

Je descendis les escaliers et suite à une courte recherche visuelle de la voiture d'Evan, je l'aperçus. Il avait changé de véhicule spécialement pour la mission. Selon les ordres d'en haut, circuler avec la même voiture aurait été un risque inutile à prendre si Rodriguez arrivait à identifier la plaque d'immatriculation.

Arrivée, en face de la voiture rouge ou plutôt marron bois, je tirais la portière avant de m'installer comme d'habitude sur l'un des sièges arrières avant de fermer la portière du mobile. Sans s'adresser quelconque mot, j'attachais pas ceinture et Evan fit gronder le moteur de la voiture. Très rapidement nous nous mîmes en chemin pour de malheureuses et nombreuses heures de route.

Dans les alentours de deux heures de trajet, nous arrivons à destination. Juste avant de quitter la voiture garée sur un parking un peu éloigné du lieu de rendez-vous, Evan et moi mettons en même temps nos oreillettes juste après les avoir allumées, j'ajustais ensuite le déguisement nommé par mes soins " Tenue-Diane Bell " , et sortis enfin du véhicule pour détendre mes jambes engourdies.

Ne voulant pas perdre trop temps, à la suite de vérification de quelques informations, nous nous mîmes à marcher vers le point de rencontre avec le PDG et escroc Thomas Rodriguez. Alors qu'Evan certainement détendu par habitude discutait un peu avec les personnes à l'autre bout de nos communications, j'avais éteint mes oreillettes dans le but de réviser mon script de mémoire, afin d'être sûr de savoir où diriger la conversation et ce malgré que je ne dise pas mot pour mot ce qui a était écrit sur les papiers.

Quelques minutes plus tard, face à une grille d'au moins trois mètres, Evan sonna à l'interphone confirmant nos identités et le portail s'ouvrît alors dans l'immédiat devant nous. Nous passons cette étape et suivons l'allée dessiné sur le sol nous menant à une incroyable entrée.

Un homme était là, une boissons ou cocktail alcoolisé en face de sa piscine, et derrière lui comme visiblement un peu partout dans cette gigantesque demeure, des hommes musclés en costard-cravate, une arme dans une poche, les mains derrière le dos dans une intention qui voulait certainement dire qu'il n'était pas là pour attaquer. Ils devaient attendre les directives avant toutes actions.