Dangerously attractive [TOME 2]

~Chapitre 36~

J'entends quelqu'un parler...

Mais je ne perçois pas toute la conversation.

Les yeux clos, mes consciences intérieures se disputaient et m'éloignaient du monde extérieur. Elles se chamaillaient au sujet de mon comportement d'hier soir et de la scène qui a eu lie: l'une qualifiait mes actes et cette situation de soucis émotionnel que je me rajoutais pour un rien; tandis que l'autre voyait ça plus comme une nouvelle voie sur laquelle il serait bon d'y réfléchir calmement.

Même dans mes rêves, le floue persiste s'en est presque désespérant.

Sous la forme d'une rêverie à moins que ce ne soit un cauchemar, ces querelles devenaient de plus en plus bruyantes, et ce à un tel point que mes consciences d'elles-mêmes me tiraient hors des altercation irréelle qui traversaient mes pensées déjà chamboulées.

J'ouvris lentement et doucement les paupières alors que je pouvais sentir mon corps à moitié contre quelque chose de particulièrement dure. Je bougeais alors tranquillement et légèrement en plein réveil. La conversation que j'avais entendu avant de me perdre de nouveau dans mon rêve se fit cette fois plus nette dans mon esprit.

Semi fatiguée et consciente, je baillais en mettant ma bouche devant moi, et me déplaçais vers le haut en m'accrochant à ce quelque chose sous moi, je levais la tête et une douce odeur familière caresse mon odorat alors que j'étais prête à me rendormir.

— Oui c'est ça il faudrait que vous... mais attends, je rêve ou c'est... MARY?!

Hein?

— Réveille toi, la miss. Tu t'es faite attraper.

Un souvenir similaire...

Je ne sais pas d'où ni quand mais je peux me rappeler de ce jour comme maintenant.

Avec un léger chuchotement dans l'oreille, et ce ton mielleux... attendez... ce souvenir-là est un cauchemar!

Bien que mon cœur pulsait par peur, mes yeux s'ouvrirent grand d'un coup, et je crus faire un infarctus lorsque je me rendis compte que j'étais à moitié allongée sur Evan. Mais avant même que je ne puisse réagir verbalement ou physiquement, mon regard suivit celui du mafieu-mannequin et mon sang ne fit qu'un tour.

J'ai été maudite, je n'ai pas d'autres explications.

Des milliers d'informations me parcouraient, et pourtant je suis restée paralysée, la bouche ouverte alors que le téléphone qui me réfléchissait, laissait apparaître Naomi avec des appareillages de travail sur elle, autant surprise que moi. La jeune femme à la coupe carrée ne dit rien alors que nous étions tous réduit au silence.

— Alors là pour une surprise... laissa-t-elle échapper sur le choc.

Ce n'est pas ce à quoi elle pense.

J'ai envi de lui dire mais mon réveil à été beaucoup trop violent pour que je puisse réagir dans l'instance. Une sueur perlait mes font alors que je sentais bien que tout indiquait ce qu'elle pouvait imaginer. Moi-même si j'avais été à sa place j'aurais pu percevoir ce malentendu.

Mon regard se balança sur Evan alors que j'étais à deux de le supplier intérieurement, et à notre échange celui compris bien vite ma détresse matinale.

— Ne fait pas de conclusion active, elle n'a fait que dormir dans la suite, clarifia d'un ton lasse Evan à ma place.

La mafieuse plaça une main devant l'écran comme pour dire de ne pas parler davantage.

— Votre vie intime ne me regarde pas, et ne m'intéresse même pas un peu. Mais je suis quand même contente que vous vous entendez mieux. Finit-elle un sourire aux lèvres.