~Chapitre 15~

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Clic.

Clac.

Voilà à quel point la semaine a été rapide pour moi. Les secondes ressemblaient à des minutes, les minutes paraissaient être des heures et les heures des jours. Depuis ma sortie au bar, ma tête n'a cessé de se plonger dans les cahiers, occupant en permanence mes pensées et mon cerveau. Les devoirs me prenaient énormément de temps, et la quête de ma muse pour le concours auquel je me suis inscrite, était toujours en cours.

Je me rappelle avoir dit à Steven que je réfléchirais à mes histoires ce soir-là, mais encore une fois je n'ai été qu'une belle parleuse à moitié saoule. Je ne sais pas si je suis prête à me concentrer sur tout ça, je ne sais pas si je suis capable de supporter ce bordel.

Oubliez n'a pas fonctionné et maintenant j'ai l'impression de me noyer dans une mer froide, sans pouvoir crier à l'agonie.

Malgré mes états d'âmes au plus bas, tandis que j'avais les yeux fermés me reposant dans la voiture ou un calme peut-être bien pour la première fois agréable régnait, j'ouvris les paupières lorsque je sentis la voiture s'arrêter au bord de la chaussée.

Je suis arrivée à destination.

Au travers de la vitre avant que je n'ouvre la portière, sans pouvoir réguler mes battements de cœur, celui-ci dans un automatisme palpitait fortement lorsque je remarquais les regards d'un nombre un peu trop important d'étudiants pour que je ne puisse passer outre.

— Vous ne sortez pas? Me demande mon conducteur en me regardant à travers le rétroviseur.

— Si si bien sûr. Je vous appellerais plus tard.

Je tins la poignée, et ouvris la portière pour ensuite sortir de la voiture et celle-ci partit très rapidement après.

Qu'est-ce qu'il se passe ici? Ce n'est pas la première fois que la voiture qui m'a été offerte temporairement par le gang attire les regards mais cette fois-ci, quelque chose ne va pas. J'apercevais des chuchotements, et des ricanements sembleraient-ils censés être " discrets " alors que je traversais l'allée de l'université comme à mes habitudes.

Une pointe de perplexité et de tracas s'installèrent dans mon cœur, pendant que je m'en allais vers la salle de classe pour mon premier cours de la matinée.

Dans les escaliers ces même petits bruits qui apparaissaient et qui se faisaient plus fort quand j'étais de dos me traînaient, c'est alors que sans m'en rendre compte j'ai espéré que la salle de classe soit ouverte plus tôt. Au moment où j'arrivais sur le lieu, je pus y entrer sans aucun problème car comme souhaiter la porte ouverte de la salle incitait les élèves du cours à s'installer en avance.

Sans vraiment réfléchir, ne pouvant plus rester tranquille face à cette situation qui me mettait mal à l'aise, je pénétrais dans la pièce moyenne et très soignée. Tandis que j'aperçus des personnes déjà présentes donc la professeur qui faisait je-ne-sais-quoi sur son ordinateur, rapidement pris également place et ce dans un coin isolé.

Alors que je ne souhaitais qu'une chose: échapper à ces sons qui me troublaient. Subitement un flash de ma vie scolaire d'enfance refit surface me paralysant quelques secondes.

Je dois me calmer, ce n'est rien. Rien que je ne puisse encaisser.

Dans une vaine tentative de m'apaiser l'esprit, avant que je ne me fasse davantage d'idée, je m'étais étalée sur la table, les bras sur le visage. Bien que j'essayais de me couper du monde, je discernais une petite lumière clignoter, je remarquais que mon téléphone s'était allumé en signe d'un message qui me serait parvenu.

Dangerously attractive [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant