Le léger vent frais de l'extérieur pénétrait chaque parcelle de mon corps. Le temps était bon, et le ciel décorait le paysage d'un beau bleu uni. Un faible soleil, aux rayons assez puissants, éclairait d'une couleur jaunâtre les endroits dépourvus d'ombre. Les plantes qui décoraient l'extérieur de l'hôpital permettaient de donner un aspect moins déprimant du centre.
Branchée à quelques machines, vêtue d'une simple robe d'hôpital qui s'élevait doucement à chaque souffle du vent, mes jambes nues foulaient à travers mes pas, l'herbe verte encore un peu humide dû à la rosée matinale, et la sensation des gouttelettes contre ma peau ne me dérangea pas.
Quatre jours se sont écoulés depuis que je suis réveillée et depuis qu'Evan a décidé de s'installer avec moi dans le centre hospitalier. Sa prise de décision sans mon accord m'était toujours d'une certaine manière désagréable, je n'arrivais pas à passer outre.
Quant à mon état, il s'était relativement amélioré, en suivant chaques conseils donnés par le Dr.Vincent et en ayant recours à recours à l'antidote pour mon overdose. Tous les moyens qui m'ont été fournis fonctionnaient parfaitement et les résultats le démontraient très bien sur moi. Mes symptômes tels que mes tremblements et petites agitations avaient disparu, ma déshydratation se fait désormais moins forte et puis mentalement j'essayais de rester sur Terre.
Me promenant dans le jardin de l'hôpital dans le but de faire travailler mes poumons qui devaient respirer librement qu'au travers de machine, et pour réhabituer à l'effort mes muscles qui s'étaient engourdis en raison de mon inactivité. J'avais également en ma compagnie la seule personne qui était au courant de la situation catastrophique dans laquelle se retrouvait ma santé, et qui avait décidé de m'accompagner dans cet Enfer pour Malades.
En quatre jours je n'ai pas vraiment converser avec lui, avec ma remise en forme en cours, je ne me sentais pas capable de lui faire face alors je l'ai tout simple ignorer autant de fois que je le pouvais. De son côté, je n'arrivais pas à comprendre ce que cela lui procurait et je n'ai pas vraiment cherché à le savoir.
Je n'ai jamais réclamé sa présence à mes côtés, il s'est imposé seul.
Si cette situation venait à le déranger, je ne le retiendrais pas, je le laisserais certainement partir.
En ce moment même, côte à côte tout en étant assez à distance, nous étions en train de fouler le sol du jardin hospitalier, dans cet air verdâtre où se trouvait déjà quelque patient. Je n'étais pas pour qu'il m'accompagne, ni pour sortir de suite, mais je dois dire que le jardin de ce lieu est assez impressionnant en cette après-midi.
— Ça fait du bien de prendre l'air.
Il souffla et du coin de l'œil, je l'aperçus en train d'étirer ses bras vers l'arrière, laissant voir les muscles de ces biceps, non cachés par son t-shirt sombre, se détendre.
A sa tête on ne dirait pas, mais il semble toujours être en forme.
Tandis que ma propre pensée commençait déjà à me déranger, je décidais de poser mes iris sur le paysage en face de nous. Mais en chemin, alors que je pensais m'être faite discrète, son attention croisa le mien.
— Qu'est-ce que tu regardes?
— Rien, je voulais simplement voir si tu t'étais enfin décidé à partir.
Je ne pris pas la peine de regarder sa réaction qui me ferait encore me poser inconsciemment mille et une questions, pour m'intéresser davantage à l'environnement naturel qui m'était offerte.
— Il fait meilleur à l'extérieur, tu ne trouves pas?
— Evan, n'essaie pas de me faire parler. Je ne suis pas ouverte pour avoir une conversation avec toi.
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Dangerously attractive [TOME 2]
General Fiction𝐃𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭. 𝐄𝐮𝐱 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐛𝐥𝐨𝐪𝐮𝐞́𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫. 𝐌𝐀𝐑𝐘, après trois ans, a réussi à se reconstruire une vie stable et selon elle saine. Toutefois derrière cette image simple et agréable, ell...