CHAPITRE TRENTE-TROIS

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nb : Celui-ci a eu une nouvelle relecture et une vérif ortho supplémentaire. je le passe donc en chapitre publiable (malgré toutes les erreurs que vous pourrez y trouver....commes les précédents !)

lLs chapitres que je n'ai pas eu le temps de revérifier plus en profondeurs avant publication. Ils portent un numéro écrit en chiffre et non en toutes lettres. Ils font partis de l'ensemble mélangeant allègrement des éléments des tomes 8 et 9 : avec la guerre du Lannemezan qui nécessiterait bien plus de détails pour ses trois front principaux, le siège dAzil, la (les?à nouvelle(s) invention(s) de Tranit et Erwan et trois autres éléments se déroulant plus ou moins en parallèle de ceux précédemment cités.....Ça "confusionne" sévère dans  ma pauvre caboche.

Donc toutes mes excuses si vous tombez sur des trucs bizarres. J'essaye  de tout vérifier mais entre le boulot, les projets perso et pro, la suite à écrire et d'autres activités familiales...  il est possible que je laisser passer des énormités / incongruités.

Si elle sont signalées; je tenterai de gérer le problème au plus vite.

À + !

Vixii

***

En retournant à la Gk, bien plus tard dans la nuit, les sens apaisés, et imprégnée des parfums de ses deux camarades, Tranit ne pouvait pourtant s'empêcher de se reprocher de s'être oubliée si longtemps.

En avait-elle eu réellement besoin, comme le lui avait affirmé Suwane ? Ou bien les confidences d'Adacie avaient-elles été si longues ?

Impossible de s'y retrouver tant les deux étaient inextricablement mélangés. Après un souper léger, pendant lequel Tranit avait raconté son petit miracle et la bourde d'Erwan, elles avaient décidé de se doucher toutes les trois ensemble, pour gagner du temps.

Malgré cette agréable perspective, Adacie n'avait pu, entre deux câlins, s'empêcher de raconter un souvenir qu'elle partageait avec son Seigneur prophète, celui concernant les prophéties qui leur avaient été faites.

S'il y avait une chose qui pouvait réfréner Suwane dans ses ardeurs amoureuses, c'était bien une histoire aussi fantastique, surtout qu'Adacie n'en avait jamais vraiment parlé en détail. Mais dans cette histoire aussi, Erwan avait agi un peu inconsidérément en n'y allant qu'avec une enseigne, Adacie.

Dragons et hussards leur avaient passé un sacré savon et Adacie ne disposait pas d'un statut aussi protecteur que celui de Tranit. Lorsqu'elle avait entamé sa prépa TAP, peu après, tous les dragons lui avaient bien rappelé qu'en toutes circonstances ils devaient savoir où se trouvait Erwan.

Le jeune homme prétendait que cela tenait de la parano, ainsi il nommait leur obstination indécrottable, mais ils n'en avaient cure.

Quoi qu'il en soit, cette anecdote sur l'entêtement d'Erwan, et la facilité qu'il y avait à s'enthousiasmer à le suivre, avait conduit Adacie à se confier. Tranit comprenait mieux les accès de tristesse et le sentiment de culpabilité de sa kalonig qui l'étreignait lorsqu'elle-même subissait ces affreux contrecoups de ses actions.

Tranit s'installait dans la bagnole de Suwane pour rejoindre son poste de commandement, mais ne pouvait s'empêcher de revenir sur les confidences de son amie.

Que quelque chose lui ait assuré qu'elle trouverait l'amour d'une princesse, mais que les trois fois que celle-ci voudrait mourir de désespoir elle ne pourrait être auprès d'elle pour la consoler était traumatisant.

Les larmes de Tranit - 8 & 9Où les histoires vivent. Découvrez maintenant