Rezak & Tasnim : jusqu'ici tout va bien

Partie 10

Et aucun retour en arrière était possible.

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J'ai parcourus des yeux le blocs dans lequel je m'apprêtais à monter. Y'avais des tags un peu partout sur les murs blancs. Des phrases écrites au marqueur noir et rouge.

« On rêve de soleil »

C'était signé, Amjad.

J'ai eu un pincement au cœur pour eux. Pour nous. C'est vrai qu'ici y'avais souvent une ambiance morose. On avait l'impression de manquer de lumière. D'être constamment dans le noir. C'était oppressant.

Y'avais également écris « quartier sud » en gros en rouge et en grand à côté des boites aux lettres. Comme chez nous, ça sentait fort la drogue et les produits illicites.

Y'avais quelques jeunes en bas entrain de compter des billets et en me voyant ils sont baissais les yeux. Encore une fois j'ai pas compris leurs gestes. J'avais l'impression d'être respectée alors que bon, je l'ai connaissais pas. Et en plus je venais d'un territoire ennemie. Mais bon Al Hamdoulillah tant mieux hein.

Je suis monté dans l'ascenseur et y'a trois petits garçon qui sont sortit de là en courant avec une balle de foot. Elle était toute déchiré et toute dégonflé ça m'a fait de la peine. J'ai attendu un peu avant d'appuyer sur le bouton. J'ai entendu les gars donnait un billet au petits et j'ai souris.

: aller vous chercher une nouvelle balle et prenez ce que vous voulez

Les garçons ils sont criaient de joie.

: PARTAGEZ HEIN !

Ils sont lâchés un « ouiiiii Amjad » et j'ai compris que c'était lui l'auteur de la phrase sur le mur.

« On rêve de soleil »

J'ai soupirais. Puis j'ai appuyé sur le huitième étage. J'avais la boule au ventre. J'observais le miroir qui était tout sale et où encore une fois tout pleins de tags était écrit. C'était signer par pleins de gens. Y'avais même des noms de rappeurs et tout.

L'ascenseur s'est ouverte et je me suis dirigés vers la porte 13. J'avais les mains en compote quand j'ai toqué contre la porte en bois. Mon cœur il battait vite et au dernier moment je me suis retourné prête à rentré chez moi mais j'ai entendu la porte s'ouvrir et la petite voix de Farid s'élevait derrière moi.

Farid : oh... la sœur de Hajar

J'ai rigolé. Enfin j'ai essayé mais ma voix elle était toute petite mdrr.

Moi : Wsh Farid...

Il a fait un pas sur le côté pour me laisser entrer. Je me suis tout de suite dit : imaginez y'a leurs parents ? Je me suis encore plus sentis stressé. Et là j'avais envie de me gifler pour avoir eu une idée aussi stupide.

J'ai dévisager Farid, il portait un maillot de l'OM avec une sucette en chocolat dans la bouche. Khadija est arrivée peu de temps après elle portait encore sa blouse d'infirmière mdrr. Elle était prête à m'ausculter là.

Khadija : t'attend quoi au juste pour rentrer ?

Elle a souris. Je suis rentré et Farid il a refermé derrière moi. J'arrivais pas à croire que j'étais chez Rezak. Dans son intimité. Je me suis un peu renfermé sur moi-même. Peut être que c'était une mauvaise idée. C'était pas peut être. C'était une mauvais idée putain...