Partie 17

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Il était temps que je reprenne mes droits sur ma propre vie.

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Je me suis coupé de tout ce qui se passait autour de moi. Cherifa a augmenté la musique. A cette instant précis je réfléchissais pas à mes actes, enfaite j'avais juste envie de lui faire comprendre que j'étais Tasnim. Je lui appartenais pas. Je voulais lui faire comprendre que j'avais le contrôle et pas lui.

La musique de SHAY elle a résonner dans les enceintes.

J'ai entendu Raphyr et Cherifa m'encourageais à me lâcher. Mes yeux sont tombés sur Souhil qui venait de passer les portes. Ma mâchoire a faillis se décrocher.

Elle avait un pantalon classe noir avec une chemise en satin noir également. Ses cheveux étaient attachés en un chignon haut. Elle avait des créoles en argent qui pendant au bout de ses oreilles et ses mèches de devant était bouclés. Elle s'était maquillée elle aussi. Elle était trop belle ma cousine.

Elle a marché vers moi, me rejoignant au centre de la pièce. Elle et moi on s'est comprise en un seul coup d'œil.

Elle a était posé son sac à main sur le canapé, là où était assis Rezak, le cousin de Cherifa et s'est potes et Amjad et Élia.

Amjad il a écarquillai les yeux en voyant ma cousine, il s'est vite décalé de Elia. Mais c'était trop tard pour ça Amjad.

Souhil elle s'est retenue de pleurer. Elle a juste baissais les yeux. Rezak a posé ses yeux ténébreux sur moi. Il était tendu sur le canapé.

Qu'est ce qu'il foutait là d'abord ? Et puis merde j'en avais rien à faire.

La musique a fait vibré mon corps.

Souhil s'est tourné vers moi. On s'est souris, malgré nos yeux presque larmoyants. On a commencé à danser. Je m'en foutais de tout à ce moment là. J'étais pas fier de moi mais je voulais vraiment le rendre fou. Il se gênait pas pour me rendre folle moi ? Alors pourquoi moi je me gênerais ?

La musique de répercutait dans mon corps me faisant oublier qu'on avait des spectateurs. Nos hanches bougeaient en rythme avec la musique et je sentais le souffle saccadée de ma cousine contre ma nuque. A ce moment là on était heureuse au final. Même si on pleurait cinq secondes avant. J'avais l'impression qu'on avait jamais était proche que ce jour là. J'ai tourné ma tête vers elle et on s'est souris en coin avant de tendre les bras vers le haut et de continuer à onduler sous le rythme de la musique. Au fur et à mesure les gens se sont arrêté de danser et ils nous ont regardé. Ils nous sifflaient tous. Et nous on s'est coupé du monde extérieur et on a continué à danser. Très vite Cherifa nous a rejoins. Elle pleurait un peu aussi. Pour nous. Je lui est souris.

On s'est toute les trois tenue la taille et on partait en fou rire quand on voyait que nos mouvements voulaient rien dire. On suer mais on s'en foutait de tout à ce moment-là.

La musique elle pulsait en moi. Elle me donnait de la force et de l'énergie. J'oubliais mon père, mes frères, ma mère et Rezak.

De l'extérieur on aurait pu voir des jeunes filles qui s'amuser et danser ensemble. Mais personne ne savait qu'au fond de nous. Notre cœur était brisé.

On était simplement trois jeunes filles, trop ancré dans le monde de l'interdît. On était trop jeune et pourtant on faisait face à des problèmes d'adulte. Je vous parle pas de la vie sentimentale là je vous parle de la vie de dehors.

Rezak & Tasnim : jusqu'ici tout va bien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant