Rezak & Tasnim : jusqu'ici tout va bien

Partie 11

Qu'est ce qui m'avais pris de venir ici putain ?

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Il était 00h30 quand je suis sortie du bloc. J'ai marché dans le noir, la tête baissée. Le visage rougit par mes larmes. J'avais vécu la pire humiliation de toute ma vie. Et je remarquais que depuis que j'avais rencontré Rezak, j'avais constamment mal au coeur. Comme ci, je ne savais plus comment respirer quand il était là.

La vérité c'est que y'a une partie de moi qui était attirait à lui malgré la colère qui prenait la majorité de la place. Y'a une partie de moi qui refusait de croire qu'il avait tué des gens. Les marques sur son dos. Ses cicatrices. Elles me rendaient curieuse. J'ai l'impression qu'il a vécu un drame dans sa vie, il a un passé lourd et douloureux. Même si évidement ça justifiait pas ses actes.

J'ai soupirais. J'avais froid, j'étais dans le noir. Je savais pas où aller. J'avais pas envie que mes frères me voient comme ça ils se poseraient trop de question et il comprendrons. Du moins s'ils étaient déjà pas au courant... Et à mon avis ma mère était restée dormir chez Esma. Je voulais partir d'ici. M'enfuir. Mais je pouvais pas abandonner mes études et puis même. Qui allait s'occuper de ma soeur et ma mère ? Je pouvais pas m'en aller. Et en plus sérieusement partir pour Rezak ? Jamais de la vie. Il était personne pour me faire prendre une décision pareil. J'allais pas plié sous ses exigences.

J'ai j'ai relevé la tête j'ai vu des silhouettes, adossé contre un mur. J'ai plissais les yeux et j'ai reconnus Sherazade et Elia. Elles étaient accrochés au cou de Rezak. Il fumait. Je comprenais qu'il était sortit lui aussi. J'ai détournais le regard aussitôt ne voulant pas qu'il me voit dans cette état.

Je me suis caché derrière une voiture, j'avais pas envie qu'il me trouve ça serait trop la honte et puis de toute façon il a était très clair avec moi. Il veut plus me voir. C'était ce que je voulais de toute façon non ?

J'ai fixais Sherazade passée sa langue sur son cou, et Elia s'approchait de ses lèvres. Mon pouls à augmenter. Rezak à tourné la tête bien avant qu'elle est eu le temps de le touchée. Malgré moi j'étais soulagée...

Elle a gloussait comme une gamine et elle a continuer à frotter son corps contre lui. J'ai eu la nausée en voyant ça. Ça m'a confirmé qu'il s'en foutait de moi et qu'il me voyait bien comme un jouet. T'façon depuis le début il voulait mon corps. Il me l'a bien dit de toute façon. Il est comme tous les autres de toute manière. J'ai eu tord de pensée qu'il restait une part de bien dans son cœur. Dans son âme. Il ne restait plus rien. A part du noir.

J'ai pas pu empêcher la grimace de quitter mon visage quand j'ai vu Rezak passée ses mains autour des cuisses de Sherazade. Il l'a soulevait et la plaqué contre le mur. Puis il s'est inséré entre ses cuisses grandes ouvertes. Heureusement pour mes yeux elle était encore habillée. Je me suis néanmoins sentis flancher. J'ai vite repris mon équilibre. J'avais l'impression de faire une crise cardiaque. J'ai mis une main sur ma poitrine et j'ai réciter une Sourate. J'ai essayé de respirer mais j'arrivais pas. J'avais trop mal. Je comprenais pas pourquoi.

Je me suis relevé à toute vitesse, voulant m'épargner plus de douleur. Je me suis élancé dans la rue, à bout de souffle.

J'ai juste eu le temps d'entendre un klaxon. Et puis.

Plus rien.

J'ai rejoins les ténèbres.

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