Rezak & Tasnim : jusqu'ici tout va bien

Partie 42

Incassable.

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REZAK

Hôpital

J'ai ressentis une bouffée d'air frais me frappais violemment au visage lorsque je suis sortie presque en courant de cette putain d'endroit qui commençait à me faire peter un câble.

J'ai inspirais tout l'air que je pouvais tout en passant ma main dans mes cheveux courts noir. J'avais de plus en plus de mal à respirer. Ma rage était entrain de littéralement me consumer et j'ai dû m'asseoir sur un banc pour contrôler ma colère.

Il l'avais violé. Il l'avais touché. Il avait osé posé ses mains sales sur elle. Il avais osé la pénétrer. Il l'avait violenter. Il lui avait causée des séquelles psychologiques. Il lui avait causée des séquelles physiques.

Mon cœur se serra à cette pensée et je claquais violemment mon poing contre ma jambe. Je voulais me faire du mal. Je voulais m'arracher les cheveux. J'avais pas étais à la hauteur. J'avais pas su la protéger. J'avais fais que de la merde avec elle tout simplement parce qu'elle me faisait peur.

Ouais cette femme là me faisait peur. J'avais peur de ce que je ressentais quand elle était dans la même pièce que moi. Je la sentais partout où elle était. Je la sentais s'infiltrer dans mon cœur. Dans mon âme. Et j'arrivais plus à respirer.

Elle me consumait. Littéralement.

Je sentis une main se poser sur mon épaule et je reconnus immédiatement mon cousin Amjad que je considérais comme mon frère aujourd'hui.

Il s'installa à mes côtés tout en me serrant affectivement l'épaule. J'ai tourné ma tête vers lui et il était dans le même état que moi. Il bouillonnait de colère. Et les cernes sous ses yeux montrait qu'il avait veillé sur Kawtar.

Amjad : ça sert à rien qu'on se mettre dans cette état Rezak... elles sont besoin de nous là

J'ai hoché la tête. Mon meilleur shab avait raison. Fallait que je rattrape mes conneries et que je sois fort pour elle. Mais chaque fois que je la voyais je voyais la souffrance dans ses yeux et ça je pouvais pas le supporter.

Je pouvais pas supporter que ma femme souffre et que je ne puisse rien faire pour l'aider. Je me sentais impuissant.

Moi : je me sens impuissant Amjad... je sais qu'elle a besoin de moi mais j'arrive pas... j'arriverais jamais à me faire à l'idée qu'il est pu la blessée et w'Allah que ça me hantera toute ma vie... j'ai pas était à la hauteur pour ma femme

J'ai baissais les yeux et mon cousin a enroulé ses bras autour de mes épaules.

Amjad : au contraire tu t'es battue pour la retrouvé elle et t'as sœur... sans toi on les aurait pas retrouvé et dieu seul sait ce qu'elles auraient subit d'autre

J'ai sentis son souffle se coupait. Le visage de mon frère s'est tourné vers moi avec de la compassion au fond de ses yeux noirs.

Je savais qu'il pensait à la même chose que moi à cette instant. J'ai serré la mâchoire dans un tic nerveux. Repensé à ce que mon oncle nous faisait me procurer une envie de meurtre. Il avais souillé notre âme d'enfant. Et mon corps demeura à jamais remplis de cicatrice.

Amjad avait les même que moi. Et c'était son propre père qui lui avait infliger. On avait était les deux garçons qu'il détestais voir pour je ne sais quelle raison complètement conne. Enfi si je savais. Amjad n'était pas son fils. Enfin pas biologiquement. Ma tante avait eu un amant et évidement mon oncle l'avait de suite su puisqu'il étais stérile. Il a eu la rage contre Amjad parce qu'il n'était pas de son sang. Et il avait eu la rage contre moi parce que je représentais tout ce qu'il n'aura jamais.