Partie 12

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Yemma : ton opération s'est très bien passée...benthi ton cœur ira mieux

Mon quoi ?

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Les heures sont passés, je me suis rendormie entre temps. C'était trop à assimilai d'un seule coup. Mon esprit avait complètement divagué m'emmenant dans un gouffre profond.

J'avais donc rêvé ? Tout ce qui était dans ma tête était ma pure imagination. J'étais terriblement perdue. J'étais perdue entre la réalité et les songes. Je ne savais plus qu'est-ce qui était réel et ce qui ne l'étais pas. Je voulais me claquer la tête contre un mur.

On était toujours au même niveau. Je venais de me faire percuter par une voiture. Le moment avec Reeak était seulement le fruit de mon imagination. Rien de tout ça ne s'était produit. On en était au même point. Je l'avais vu fricoter avec Sherazade et Elia et en voulait fuir j'avais percuté de pleins fouet une voiture. Rezak ne m'avais évidement pas sauvé. On était malheureusement pas dans un film.

Cependant on était bien le 31 octobre. C'était bien l'anniversaire de ma petite sœur Hajar. Elle avait 9 ans aujourd'hui.

Et ça faisait six mois que j'étais dans le coma.

J'avais raté mon année de terminale. Ça c'était pas une surprise. Je le savais. Mais ça me faisait bizarre de me dire que j'étais entre la vie et la mort pendant tout ce temps. Le monde continuait de tourné alors que mon esprit était suspendue. Mon cœur était entre la vie et la mort durant ses six mois.

Mes frères eux. Étaient cependant belle et bien en prison. Forcément, on est pas dans un film. Ici tout finit par se savoir. Et d'ailleurs, Rezak aussi. Ils étaient touts les trois derrières les barreaux. Ils payaient pour leurs insouciances...

Ils faisaient partie de ses gars qui n'avaient pas réussis à échapper à la police.

Ça c'est la réalité de notre monde. C'est impossible de survivre. Ici t'es constamment en survie. Et quand tu survies pas, c'est la prison. Dans tout les cas t'es pas libre. T'es choix de vie sont restreint.

J'ai mis beaucoup de temps à digérer le fait que mes frères et Rezak étaient désormais derrière les barreaux. Je pensais à toute ses mères de famille, ses sœurs, ses cousines qui avaient déjà vécu une chose pareil. Je vous apporte tout mon soutiens. Je sais à quel point c'est dur de grandir sans un être auxquels on tient. Moi j'en avais perdu deux. Plus mon père. J'avais comme l'impression de perdre tout le monde en ce moment. Je me sentais mal. J'étais dans un gouffre profond j'avais l'impression de me noyé constamment et de ne jamais arrivé à atteindre la surface.

Par contre Fanta, elle s'était vraiment marié. Elle avait voulu décaler son mariage parce qu'elle se voyait pas se marier sans moi. Mais elle pouvait pas non plus tout annulé comme ça. Sa belle famille n'aurait peut être pas accepté. Alors elle s'est marié en juillet. Sur les photos elle essayait de sourire mais je la connais par cœur. Elle se retenait de pleurer devant les objectifs. Ça se voyait qu'elle était mal. Je culpabilisais parce que ça aurait dû être le meilleur jours de sa vie et elle pleurait mon âme qui était dans le coma.

C'était triste comme réalité.

Hessoul j'étais assise dans mon lit d'hôpital, deux semaines et demie s'était écoulé depuis que je m'étais réveillé de mon coma. Mais les médecins me gardait en observation. Apparemment j'avais échappé de justesse à la mort. C'était bizarre parce que j'en avais pas l'impression. J'avais mal nul part. J'avais juste mal à la poitrine. Je ressentais un vide. Un creux immense.

Rezak & Tasnim : jusqu'ici tout va bien Où les histoires vivent. Découvrez maintenant