Chapitre 17

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PDV Jack Hughes :

Lorsque je rentre chez mes parents, je lance rageusement mes clés sur le buffet.

- Ça ne s'est pas bien passé ? Apparait Quinton dans l'encadrement de porte du salon.

Je le regarde sans rien dire.

Il m'offre un sourire réconfortant et me tape sur l'épaule quand je passe à côté de lui pour monter dans ma chambre.

- Tu ne manges pas ? Me demande Luke assit à table avec mes parents.

Je secoue simplement la tête tandis que Quinton leur dit :

- Il ne se sent pas très bien. Les entraînements le fatiguent. Ce n'est rien.

Il n'y a pas que les entraînements qui me fatiguent. Il y a aussi ces foutues questions que je me pose sur la brune et ses secrets.

Je retire lassivement mon pantalon et le reste de mes vêtements avant de filer sous une douche méditative.

L'eau chaude détend mes muscles et fait onduler mes cheveux.

- Jack ? M'appelle Luke.

Je coupe l'eau et enroule une serviette autour de ma taille avant d'ouvrir la porte de la salle de bain adjacente à ma chambre.

- Qu'est-ce que tu veux Luke ? Je demande pas d'humeur à me chicaner avec mon petit frère.

Il s'assoit sur mon lit et me regarde.

- C'est June ?

Je fronce les sourcils.

- Tu comptes faire quoi maintenant qu'elle va revoir son ex ?

- Elle fait ce qu'elle veut, Luke. Ce n'est pas ma petite amie.

Il hausse les épaules.

- Ce n'est pas pour ça que ça ne peut pas te blesser. Tu as le droit d'être proche d'une fille et d'être embêté quand elle se rapproche de son ex.

C'est qui lui ? Shakespeare ?

- Justement si. Je n'ai pas le droit.

- OK mais tu dois bien avouer que ça ne t'empêche pas de ressentir de la peine et de la colère.

Je lâche ma serviette et enfile un caleçon avant de me tourner vers lui.

- Luke. Laisse tomber. Elle va aller lui parler et je ne peux rien faire pour empêcher ça.

- Et tu comptes faire quoi avec elle ?

Je m'installe à ses côtés.

- Être son ami comme je l'ai toujours été. Dis-je simplement.

Il plisse les yeux et ricane doucement.

- Refoule tes sentiments et ils accroîtront.

Je le pousse de mon lit et le chasse de ma chambre.

- Tu parles trop, abruti. Il n'y a aucun sentiment dans l'histoire.

Il rit à gorge déployée et s'arrête instantanément.

Il me fait flipper ce gosse.

- Vous êtes vraiment les seuls à ne rien voir. Dit-il en disparaissant dans l'angle du couloir.

Je souffle et m'étale sur mon lit avant de fermer les yeux.

***

Aujourd'hui, nous sommes lundi. Ça fait deux jours que je n'ai pas vu June et que je ne lui ai pas envoyé de message.

J'ai longtemps discuté avec Quinton et il m'a dit de ne rien faire tant que l'histoire de June n'est pas clair.

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