Chapitre 44

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PDV Jack Hughes :

Les lèvres pincées, je regarde la famille Davis discuter joyeusement. Je souris à June qui pose discrètement sa main sur mon genou sous la table.

- Ton assiette, Jack.

Je regarde Mary qui tend sa main ornée d'un gros diamant vers moi et lançant un regard à mon assiette. Je me dépêche d'attraper le plat blanc et lui tends avant qu'elle ne me serve des pommes de terre sautées.

- Merci, Madame Davis.

Elle se rassoit en souriant, lissant le tissu de sa robe.

- Appelle-moi Mary. J'ai l'impression de faire plus vieille que mon âge. Glousse-t-elle en grimaçant.

Je souris.

Mary Davis est une femme magnifique qui fait bien plus jeune que son âge. Ses cheveux bruns sont parfaitement entretenus et je devine aisément que June a hérité de cet aspect physique. Malgré son travail qui est très pesant moralement, elle semble avoir signé un pact avec le temps qui la préserve.

Mon coach mord dans le morceau de sa viande rouge. Même si sa carrière professionnelle de joueur de hockey n'est plus qu'un souvenir, sa carrure est toujours là et je comprends pourquoi quand je le vois manger avec véracité son morceau de beefsteak.

- Comment se passe les cours, Jack ? J'ai cru comprendre que tu avais fait un gala pour rencontrer des sponsors et des recruteurs.

Je finis ma bouché avant de boire un peu d'eau.

- Ça peut aller. Je me débrouille.

La jeune femme à côté de moi, rit et attire l'attention. Je lui lance un coup d'œil.

- Je suis désolée mais il est simplement humble. C'est de loin le meilleur étudiant de cette dernière année d'université. Se reprend-elle en regardant ses parents.

Elle sourit en leur disant tout ça et je ne peux m'empêcher de la contempler sans en avoir rien à faire qu'on me démasque. Elle est simple et pourtant elle fait apparaître des sourires sur chacun des visages qu'elle croise. Ses joues naturellement roses m'attire. Je sais parfaitement quel goût elles ont. Et son nez quasiment imparfait ne fait qu'ajouter un battement de cœur loupé à mon pou. Elle est parfaite même dans ses imperfections et bordel... Elle me rend presque fou.

- C'est vrai ? Me demande Mary alors que je reste bloqué sur sa fille.

Devant mon silence, June lève la tête vers moi et fronce les sourcils avant de me donner un petit coup de main sur la cuisse. Je sors de ma rêverie et regarde ses parents qui me sourient ou me fixent intensément.

Je toussote.

- Je me débrouille. Répétai-je en haussant les épaules faisant rire la petite famille.

- Moi aussi. Je suis presque la meilleure de ma classe.

Nous nous tournons tous vers Ellie qui sourit en croquant dans sa knaki.

- C'est vrai, princesse ? Demandai-je.

- Oui. Mais en partant de la fin.

Elle sourit taquine en regardant sa mère et son père qui la réprimendent gentiment du regard.

- Si tu avais la tête un peu moins dans tes patins...

Mary claque le bras de son mari.

- C'est toi qui l'as lancé dedans. Ne viens pas pleurer après Harold Davis.

June ricane discrètement en me lançant un coup d'œil. Je souris en coin avant de coller mon genou au sien. Elle avale difficilement sa pomme de terre.

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