Intertwined Lines

Chapitre 19

PDV Jack Hughes :

Je replie négligemment les manches de ma chemise blanche. L'angoisse et l'appréhension me donnent des bouffées de chaleur.

- Putain... Soufflai-je en passant ma main dans mes cheveux.

Je m'assois sur mon lit et plonge ma tête dans mes mains.

- Je peux entrer ? Demande doucement maman, son épaule contre l'encadrement de ma porte de chambre.

Je hoche la tête et elle décrié les bras avant de s'installer près de moi.

Sa main trouve mon dos et le caresse dans de longs va-et-vient.

- Respire, trésor.

J'inspire difficilement et resserre mon poing sur mon genou.

- Qu'est-ce qu'il m'arrive ? Maman...

Je la regarde en panique alors que je sens mes poumons se comprimer et se vider de toute air.

- Calme-toi, tu fais un crise de panique. Concentre-toi sur ta respiration. Me rassure-t-elle.

Je me relève précipitamment et tourne sur moi-même.

Je grimace lorsque je remarque que je n'arrive pas à respirer normalement.

- Jack. Assis-toi.

Je m'assois rapidement parterre contee le mur.

- Fais comme moi, chéri. Dit-elle en passant sa main froide sur ma joue.

Je la regarde inspirer et expirer exagérément pour me montrer ce que je dois faire.

J'inspire profondément et expulse l'air au bout de quelques secondes. Je reproduis cette action plusieurs fois et finis par retrouver une respiration régulière.

- Voilà. Parfait, Jack. Tu vas mieux ?

Je hoche la tête et me relève avant d'ouvrir la fenêtre.

- Viens par ici. Dit-elle en m'intimant de m'approcher avec son index.

Une fois près d'elle, elle me tire et remet correctement ma chemise dans mon pantalon avant de lécher son pouce et de le passer sur ma joue.

Je grogne et recule ma tête.

- Maman. Grimacai-je.

- Je ne serais pas obligée de faire ça si tu savais te laver les dents sans te salir. À vingt-et-un ans, c'est quand même terrible...

Je souris timidement et la prends dans mes bras.

Elle encercle mes épaules à son tour.

- Ça va bien se passer, Jack. Je suis fière de toi. Murmure-t-elle dans mon cou.

Je la serre plus fort contre moi alors que je sens mon émotion grandir à l'intérieur de moi.

- Lâche-moi. Tu m'écrases. Rit-elle en tapotant mon épaule.

Je la lâche et mon père en profite pour entrer à son tour dans ma chambre.

- Tu es prêt, fiston ?

- Oui. Je vais y aller. Acquiescai-je en prenant mes clés de voiture.

Ma mère me fait un dernier baiser sur la joue quant à mon père il me fait une brève accolade.

- Tu pars déjà ? Me demande Quinton accompagné de Luke, lorsque je passe devant la cuisine.

- Ouais. Les gars m'attendent.

Ils hochent la tête et me disent quelques paroles encourageantes avant que je ne sorte pour partir au gala.

***