Chapitre 29

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PDV Jack Hughes :

J'ai vite écourté le moment avec June qui m'attend dans les gradins.

J'appuie sur le bouton de la douche et soupire quand l'eau brûlante me fouette la peau détendant mes muscles fatigués et contractés.

Je baisse la tête.

- Fait chier ... Me plaignai-je alors que mon érection me fait un mal de chien.

Je ne sais pas ce qu'il m'a pris mais quand j'ai vu la manière dont Nicky regardait June, j'ai eu l'envie de lui faire passer son air condescendant.

Il y avait tellement d'autres manières afin de lui faire croire la supercherie que nous étions en train de jouer mais je n'ai pas pu m'empêcher de plonger dans ce cou qui sent le caramel et qui m'attire.

J'ai martyrisé cette peau qui me nargue depuis bien trop longtemps. Je l'ai embrassé, croqué, léché et sucé. Entre autre, je l'ai savouré comme un vrai bonbon. Et j'en paie désormais les frais.

Je suis tendu comme un arc.

L'eau chaude qui coule sur moi ne m'aide en rien.

Je grogne et souffle en cognant ma tête contre la paroi de la douche.

Descends. Descends.

Je mets toute ma concentration pour atténuer la réaction que mon corps produit montrant mon désir, mais putain, j'ai l'impression que ça empire.

Plus j'essaie de ne pas y penser et plus j'y pense. Je revoie ses cheveux bruns qui retombent sur ses épaules, sa peau clair et douce, son souffle qui percute ma joue et mon cou, sa voix qui geint mon prénom alors que je m'applique à laisser ma marque sur sa peau immaculée.

Quel enfer !

Les yeux fermés je vois ses lèvres roses qui esquissent un sourire dès qu'elle me voit et sa langue qui vient caresser ses croissants de chair à chaque fois qu'elle retient un magnifique sourire que je m'efforce de faire apparaître.

Ma main descend, coupable, sur mon corps qui brûle de désir pour cette femme jeune juste derrière la porte, qui m'attend.

Mes muscles se contractent lorsque je passe mes doigts dessus ne pouvant en imaginer d'autres que ceux de la brune aux yeux verts.

Je serre la mâchoire tandis que je prends ma hampe dans la main en pensant que c'est la bouche de June qui m'accueille avec sa langue rouge que je vois vibrer quand elle se laisse aller à un éclat de rire.

- Putain...

Ma main monte et descend lentement me procurant une profonde envie au fond de mon bas ventre, qui ne cesse de grandir à chacun de mes va-et-vient et de mes pensées obscènes.

Je la voie, là, agenouillée en face de moi, me regardant avec ses iris émeraudes alors qu'elle s'affaire à me propulser loin, très loin dans les méandres du plaisir masculin.

June.

- June. Gémissai-je entre mes dents, coupable d'avoir cédé à mes pulsions.

Je viens finalement dans ma main, essoufflé et presque en redemande d'un nouvel orgasme donné par la brune.

Je me presse de me savonner et me rince avant d'attraper une serviette et de la passer autour de ma taille.

J'enfile mon pantalon noir et mon haut blanc avant de me chausser. Je choppe mon blouson de l'équipe à la volée et rejoins June qui m'attend patiemment dans les gradins.

J'espère que je n'ai pas mis trop de temps.

Dès qu'elle me voit, elle se lève et me sourit timidement. Ses yeux pétillent comme à l'accoutumé et je ne peux retenir mon sourire d'apparaître.

Intertwined LinesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant