Chapitre 40 : Ensemble

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Louka

Je n'arrive toujours pas à croire ce qu'il vient de se passer. C'est comme si j'étais mort et que je revenais à la vie. J'avoue c'est cliché mais c'est mon ressenti.
C'est ce que Lana me fait ressentir.

— Tu ne sais pas à quel point je t'aime, et à quel point tu m'as manqué.

— Toi aussi tu m'as manqué Louka. Et moi aussi je t'aime. Je t'aime à en devenir folle. Alors je t'en prie, ne me fais plus jamais autant souffrir car cette fois-ci je ne compte pas te pardonner.

— Il n'y aura pas de prochaine fois. Je vais te rendre heureuse, je te le jure.

C'est Lana qui m'embrasse. J'ai attendu ce moment depuis plus de trois semaines. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai pas senti ses douces lèvres pulpeuses.
En effet, Lana c'est quelque chose d'autre. Elle est incomparable.

Nos lèvres elles-mêmes font l'amour. Je me sens excité par la sensation de son petit corps, de nos bruits de baisers mouillés. Elle est tellement désirable que ça devrait être un crime.
J'ai envie d'elle mais je n'ai pas envie de gâcher les choses. Je veux lui prouver ma sincérité. Je ne veux pas qu'elle pense que je ne veux que ça. Car ce qui m'importe, c'est son cœur.

— Je t'aime Lana. Je t'aime je t'aime je t'aime. S'il faut le dire en toutes les langues je vais le faire.

— Je ne te demande pas tant.

Elle finit par me faire un câlin et c'est la meilleure sensation que j'éprouve depuis longtemps. C'est comme me redonner du souffle. Mes muscles se détendent petit à petit.

— Tu me crois Lana ?

— Oui Louka. Je te crois. Je crois en fait ... que je me suis laissée submerger par la jalousie. Je n'avais jamais ressenti ça avant donc c'est nouveau pour moi. Et ... je ne pensais pas ce que j'ai dit. Évidemment que je t'aime plus qu'assez. Bizarrement c'est toi qui m'as appris l'amour. Tu m'as révélé à moi-même. Le bon, et aussi le pire.

— Comme ça nous sommes deux.

*

Je ne sais pas combien de temps Lana et moi avons passé à nous embrasser. Mais je ne m'en lasse pas, j'ai besoin de rattraper le temps perdu.
Enfin, ça c'est que je voulais, mais Lana me fait reculer doucement.

— Ça ne va pas ?

— Si. Mais ... je crois qu'il faut qu'on dorme. En plus j'ai un examen demain.

— Je comprends.

Je me lève, à contrecœur, et m'apprête à partir quand je sens sa main me retenir.

— A-attends tu pourrais ... dormir ici ?

— A-ah oui ... v-vraiment ?

Et voilà que je me mets à bagarrer, l'amour me rend vraiment con, et de plus en plus.

— Oui, on a déjà dormi ensemble.

Oui enfin quand on dormait ensemble on ne faisait pas que dormir. Et honnêtement, j'aurais peur de ne pas contrôler mes gestes. Mais j'ai aussi besoin de la sentir contre moi, sentir son odeur, son corps contre le mien.

— D'accord.

Lana sourit timidement et se recule, me faisant une place dans son lit.
Elle envoie un message à je ne sais qui, et j'espère qu'il ne s'agit pas de ce Yuki. J'ai envie de lui demander mais je ne veux pas tout gâcher, encore une fois, alors je préfère me taire.

Je retire mon t-shirt et je la vois me regarder, ses joues devenant légèrement roses, et elle détourne le regard quand nos regards se croisent.
J'enlève ensuite mon pantalon, et je me glisse dans le lit en caleçon.

— Bonne nuit.

Elle me fait un rapide baiser sur la bouche et se retourne.
J'ai envie de m'approcher d'elle mais évitons que j'empire encore plus la situation. Dans mon caleçon, ça me fait extrêmement mal.

Je tente de trouver le sommeil mais je n'y arrive pas. Je pense à Lana, son corps, ses lèvres.
Bordel faut que j'arrête. En fait, dormir avec elle n'est pas une bonne idée.

— Lana ?

— Oui ?

— Je pense qu'il vaut mieux que je retourne dans ma chambre.

— Pourquoi ?

— Parce que je n'arrive plus à me retenir.

Lana se retourne, me regardant, puis ses yeux s'abaissent vers la couverture ne cachant pas mon érection.

— Oh ...

— Ouais. Du coup ...

Je veux me lever mais Lana me retient fermement.

— Mets toi face à moi.

Alors que j'étais allongé sur le dos, je me retourne, me mettant face à elle, et elle se rapproche de moi.
Je sens son souffle sur ma mon visage et je suis enivré.
Elle est tellement proche que je distingue à peine ses traits, excepté la beauté ensorcelante de ses yeux, et ses lèvres magnifiques.
Sa main caresse mon cou, me procurant des frissons des pieds à la tête. Elle a vraiment des mains magiques.
Puis, elle commence à descendre vers mon torse, puis vers mon caleçon.
Choqué par son audace soudaine et plaisante je dois dire, je me retiens de respirer.
Elle touche ma bite dure, puis, met sa main dans mon caleçon, commençant à me masturber.
Je caresse son visage, en gémissant encore et encore. Personne ne m'avait jamais fait sentir cette sensation.

— Lana ...

Tout en me branlant, doucement, puis de plus en plus vite, Lana m'embrasse.
Si elle souhaite me rendre fou, elle a déjà réussi.

— Lana ...

C'est tout ce que je parviens à dire. Ou plutôt, à gémir.
Ses mouvements sont plus rapides, et j'éjacule dans sa main.

— Tu es ... formidable, incroyable.

Elle me sourit et j'essaie de l'embrasser mais elle se recule.
Comme si je n'avais pas assez souffert.
Elle enlève son legging, et se met à califourchon sur moi, en commençant à bouger.
J'ai l'impression que Lana est devenue plus audacieuse et sûre d'elle sexuellement. Et tant mieux. J'aime aussi cette Lana.
Elle commence à bouger, je me remets a peine de l'orgasme qu'elle m'a fait ressentir quelques secondes plus tôt.
Mes mains s'agrippent à ses hanches, puis ses fesses. Puis, je rentre un doigt en elle, la faisant gémir à mon tour.
La voir prendre du plaisir est le meilleur plaisir qu'on puisse me procurer.
Elle bouge de plus en plus vite, ses mains tirent mes cheveux, ce qui me fait grogner.

Plusieurs minutes plus tard, Lana tombe d'extase et pose sa tête contre mon épaule.
Nous sommes tous les deux couverts de sueur. Je caresse son dos, et je l'entends reprendre petit à petit son souffle.

— Je t'aime Louka.

— Pas autant que moi Lana. Pas autant que moi.

I hate you I love you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant