Chapitre 42 : Savoir pardonner

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Louka

Nous avons passé des semaines plus qu'excellentes Lana et moi.
En plus de ça, Lana est de plus en plus à l'aise, plus entreprenante. Au début, c'était une timide et une inexpérimentée du sexe, et voilà qu'elle est devenue une professionnelle. Mais rien qu'avec moi, évidemment.
Nous l'avons fait dans divers endroits publics comme les toilettes du cinéma, le parking du Burger King, ou encore sur la pelouse d'un parc, alors qu'il était tard le soir. En fait, ce que j'aime également, c'est cette confiance que Lana a en moi.
Nous savons toujours ce que veut l'autre, comment se faire plaisir. Je ne m'habitue pas à son corps. Je connais des courbes par cœur, mais à chaque fois que je la vois nue, c'est comme si que je la découvrais pour la première fois. Et le sexe est toujours aussi intense et passionnel, mais aussi doux et sentimental. C'est ce que nous aimons dans cette relation qui nous définie, cette facette du feu et de la glace.

Lorsque Lana s'habille, je me place derrière elle, lui faisant un bisou dans le cou.

— Tu es magnifique.

— Merci.

Elle sourit mais je sens que quelque chose cloche.

— Aller raconte-moi qu'est-ce qui ne va pas ?

— Ça se voit tant que ça ?

— Ouais.

Elle soupire, s'asseyant sur mon lit. Je viens m'asseoir à côté d'elle, puis je l'invite à s'installer sur mes genoux, ce qu'elle fait rapidement.

— C'est ma mère.

— Quoi ?

— C'est ... l'anniversaire de mon père aujourd'hui. Et ... je l'ai appelé mais elle m'a ignoré. Quand je l'ai appelle en masquer, elle a répondu. Je ne sais pas pourquoi je continue de m'accrocher à elle, alors qu'elle me déteste, visiblement. Elle se fiche de ce qu'il peut m'arriver.

Je hais sa mère. Comment ose-t-elle s'en prendre à Lana pour ce qui est arrivé à son mari ?

— Je suis désolé. Tu veux qu'on fasse quelque chose ?

— Quand c'est ce jour, je ne fais rien d'habitude. Je ne fais que dormir.

— Et bien nous pouvons dormir ensemble.

— Tu as des choses à faire non ?

— J'avais une course à faire mais je peux la faire plus tard. Rien n'est plus important que toi.

Elle même remercie et me fait un bisou. Elle se met dans le lit position fœtus et je me mets derrière elle, en la caressant.

— Si tu veux pleurer, n'hésite pas.

— Ce que je veux c'est ma maman.

L'entendre dire ça me brise le cœur. Comment peut-on être aussi insensible envers sa fille ? Elle lui demande simplement l'amour, elle lui demande ...
Simplement ...
L'amour ...
Comme ... mon ... père.
Est-ce que c'est ce que Lana tentait de me faire comprendre la dernière fois ?
En fait, je reproche la même chose que la mère de Lana à mon père. Je lui reproche d'être responsable de la mort de ma mère.
Lana donnerait tout pour avoir sa mère et Éric, enfin, mon père, voudrait que je sois près de lui.

— Lana ?

— Oui ?

— Si ... j'allais voir mon père ... tu viendrais avec moi ?

Lana se retourne immédiatement, et se redresse, en continuant de me regarder dans les yeux.

— C'est vrai ?

I hate you I love you Où les histoires vivent. Découvrez maintenant