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-Flavio-
- Si tu lui aurais interdit de sortir avec ce chenapan, rien de tout ça serait arrivé, dit mon père à sa femme.
- Arrête de vouloir remettre la faute sur moi ! Alicia est au bloc opératoire et toi au lieu de prier Dieu pour qu'elle puisse s'en sortir sans séquelles, tu essayes de trouver un coupable, homme pathétique, lui crache sa femme.
- Je n'essaye pas de trouver un coupable, c'est toi la coupable à vouloir trop laisser ta fille faire ce qu'elle veut, l'encourager dans ses bêtises et maintenant regarde ! s'exclama mon père.
- Bon stop ! On a compris ça y'est, ça fait deux jours tu répètes la même chose et que t'essayes de la faire culpabiliser, c'est le destin et on ne peut pas y changer, si tu veux t'en prendre à quelqu'un, prend toi à Dieu et ça je doute fort que tu puisses y arriver, lâcha Milo à mon père.
Moi je suis resté en retrait, flemme qu'il puisse ouvrir sa gueule et me cracher tout ce qu'il pense de moi, alors que je ne suis même pas le sujet principale et qu'il y'a d'autre chose plus importante actuellement.
- Tu vas les jouer sauveur toi ? lui reprocha mon père.
- Carlos, ça suffit ! Arrête-toi, je n'en peux plus de tes reproches ! cria Estelle.
- Si mi hija muere, mi conocerás, la menaça-t-il.
- Eh ! Tu te prends pour qui pour parler comme ça à ta propre femme ? Arrête de mélanger ta vie professionnelle avec ta vie personnelle ! Au lieu de la soutenir, tu la descends ! intervenais-je.
Mon géniteur se retourne vers moi comme si j'avais fait quelque chose qu'il ne fallait pas faire.
- Écoute-moi, maldito perro ! Ici on est en famille et t'en fait pas parti ok ? Je fais ce que je veux, c'est pas toi qui es venu de nulle part qui va me dire comment me comporter avec MA FEMME et MA FAMILLE ! me cria-t-il dessus.
- Tu crois que tes paroles me font mal au coeur ? Tu te sens fier après avoir sortie ces paroles ? Tu te sens fort comme à ton entreprise pauvre con ? Souviens-toi de tout le mal que tu m'as fait parce que petit à petit il est en train de te revenir.. le poison ici c'est toi, lui dis-je tout en me rapprochant de lui.
il lâche un rire nerveux puis me fait face, Milo se met en plein milieu pour éviter le drame.
- Bon cabrón, dégage d'ici avant que je te dégomme ta petite face de chien et je me gênerais pas car je suis ton père et j'ai tous les droits sur toi, finit-il.
