Chapitre 28 : Une petite escapade

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Pdv de Talia

6 mois sont passés depuis que nous avons accueillit les habitants de Woodbury à la prison. Depuis beaucoup de choses ont changées. Notre vie n'est plus la même qu'avant. Désormais, nous vivons en grande communauté. Rick a décidé de ne plus être le chef et a érigé un conseil, dont Herschel, Glenn, Carol, Michonne, Daryl, Sasha et moi faisons parti. Nous avons également mit en place un système d'entretien de la prison, de ravitaillement, de gestion des stocks et de recrutement pour tout les gens se trouvant à l'extérieur. Ce qui a permit à beaucoup de monde de nous rejoindre. Durant 3 mois, Daryl n'avait pas supporté l'idée que le Gouverneur puisse s'en tirer à si bon compte, tout comme Michonne. Alors il était partit avec elle de nombreuses fois pour chercher à retrouver sa trace. Je n'avais pas mal prit le fait qu'il parte. Je comprenais tout à fait. J'ai bien tenté de l'accompagner, mais il avait refusé de m'entraîner avec lui sur le chemin de la vengeance. Alors à chaque fois qu'il partait, j'attendais son retour avec Ethan. Puis, au bout de ces 3 mois à aller et venir et à ne rien trouver, il a finit par laisser tomber et par revenir définitivement. Et je ne cache pas que ça a fait ma plus grande joie, comme celle d'Ethan. Seule, Michonne n'avait pas abandonné l'idée de retrouver le Gouverneur et continuait de le chercher sans relâche. Daryl et moi avons finit par emménager dans la même cellule pour avoir plus de moments intimes loin des regards indiscrets. Car oui, Daryl et moi sommes assez populaires dans la prison. Enfin surtout Daryl. Pourquoi ? Déjà, parce que nous nous occupons et sommes en charge de la chasse et du ravitaillement. Et surtout, parce que Daryl est canon et qu'il attire beaucoup la gente féminine. Daryl s'en fiche complètement et ne fait pas attention à ses femmes qui essayent de le draguer de manière ridicule. Mais... Si il y a bien une chose que je n'aime pas dans la vie en communauté, c'est bien ça. Oui, je suis jalouse et possessive, et j'assume. Ca amuse même Daryl de voir mon côté territorial sortir quand elles essaient de le draguer et il ne peut s'empêcher de me taquiner. Ethan, quand à lui, s'est fait quelques amis, mais si ils sont plus jeunes que lui. Mais je vois bien que ça lui est bénéfique de sociabiliser avec d'autres jeunes. Cependant, il n'a pas, pour autant, changé ses anciennes habitudes et traine souvent avec Carl. Ce qui tout à fait normal, puisqu'ils sont meilleurs amis. Tous deux ont d'ailleurs encore grandit. Bref. La vie en communauté à la prison est calme et paisible. Aujourd'hui est d'ailleurs une journée paisible comme toutes celles que nous avons depuis 6 mois. Mais ça ne fait pas de mal d'avoir une petit routine. Ca fait même du bien. Elle commence d'abord par mon réveil aux côtés de Daryl. Celui-ci a d'ailleurs décidé de faire la grasse matinée ce matin. Quoi de plus normal, après la nuit qu'on vient de passer. Je l'observa alors dormir de manière attendrie. Il poussa un petit soupir de bien être dans son sommeil et laissa ses doigts glisser sur ma taille, tout en me serrant un peu plus contre lui. Suite à son geste, je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire attendri. Je décida alors de le réveiller, connaissant son côté râleur si il se lève tard. Oui, Monsieur râle quand il se lève tard. Je trouve, d'ailleurs, ce fait plutôt amusant. Je lui embrassa donc le creux du cou. Puis, je parsema son cou ainsi que son visage de baisers. Il poussa alors un petit grognement rauque. Puis, après quelques minutes, il ouvrit les yeux et me sourit.

- Bonjour. Le saluais-je, d'une voix douce, en lui rendant son sourire.

- Bonjour. Me salue-t-il en retour, d'un ton endormit, en se frottant doucement les yeux avec sa main libre pour se réveiller.

Nous nous embrassâmes alors doucement et tendrement pour nous saluer, comme nous le faisons la plus part des matins. Il m'incita à me rallonger à ses côtés. Devant sa non-envie de se lever, je poussa un petit rire amusé. Puis, il entremêla ses jambes avec les miennes pour ne pas que je me lève.

- Dis... M'interpel-t-il timidement.

- Hum ? Soufflais-je, d'une voix intriguée.

- Tu crois que tu serais dispo pour un p'tit voyage avec moi pendant quelques jours ? Me demande-t-il, d'un ton curieux et intrigué.

Survivre, c'est vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant