Chapitre 4 : Un début d'amitié

208 7 0
                                    

Pdv de Talia

2 jours sont passés depuis que Ethan et moi avons fait la rencontre de Daryl. Depuis, nous l'avons croisé quelques fois, mais sans que nous nous adressions la parole. A part pour nous saluer poliment, mais sinon rien de plus. Aujourd'hui, je suis allée dans la forêt voir si mes pièges à collets avaient attraper des écureuils ou des lapins, comme je l'ai déjà fait ces derniers jours. Je me rendis alors à l'endroit où j'avais posé mes pièges, mais vit qu'aucun d'eux n'avaient attrapés quoi que ce soit.

- Merde ! Fais chier ! Jurais-je, d'une voix frustrée, en lançant une pierre au loin pour faire évacuer ma colère.

- Aïe ! Hé ! Crie la voix de Daryl, en sortant des buissons, pile à l'endroit où j'ai jeté la pierre. Mais t'es malade ou quoi ?! Me dit-il, d'un ton furieux, en se massant l'arrière de la tête.

- Oh merde ! Soufflais-je, d'une voix horrifiée, en comprenant que la pierre lui était tombé sur la tête. Pardon ! Excuse-moi. Je ne savais pas que tu étais là. M'excusais-je, d'une voix sincère et désolée.

- Si tu m'aimes pas t'as qu'à m'le dire, au lieu d'me jeter des cailloux sur la tête. Me dit-il, d'un ton à moitié grognon et à moitié plaisantin.

- Je suis vraiment désolée. M'excusais-je une nouvelle fois, d'une voix confuse. Je ne t'ai pas blessé au moins ? Lui demandais-je, d'une voix inquiète.

- C'est pas ton petit cailloux qui va me mettre K.O.. Me répondit-il, d'un ton assuré. T'inquiètes pas. Y a plus de peur que de mal. M'assure-t-il, d'un ton rassurant.

- Je suis sincèrement désolée. Lui dis-je, d'une voix toujours aussi sincère et toujours aussi désolée.

- Arrête de t'excuser. Réplique-t-il, d'un ton légèrement agacé par le fait que je n'arrête pas de m'excuser. Tu savais pas que j'étais là. Me dit-il, en ne semblant pas m'en vouloir pour ça. Et sinon... Qu'est-ce que tu faisais ? Me demande-t-il, d'un ton curieux et intrigué. J'veux dire avant que tu m'envoies cette pierre dans la tronche. Précise-t-il, d'un ton plaisantin.

- J'étais venue voir si mes pièges avaient attrapés quelque chose. Mais rien. Ils sont tous vide. Lui expliquais-je, d'une voix sincère ainsi que frustrée.

Daryl s'accroupit alors et examina attentivement mes pièges.

- Les pièges ont bien été posés. Les collets ont bien été fait. Déclare-t-il, d'un ton qui semble être expert en la matière.

Puis, il regarda les alentours. En particulier le sol, comme si celui-ci lui racontait une histoire. Une histoire que je ne voyais pas et que je n'étais pas capable de comprendre.

- Ce n'est pas la première fois que tu viens poser des pièges ici, j'me trompe ? Me demande-t-il, d'un ton sérieux et intrigué.

- Non, c'est vrai. Confirmais-je, d'une voix surprise qu'il l'ait comprit si vite. Mais... Comment tu as deviné ? Lui demandais-je, d'une voix curieuse et intriguée.

- Les traces. Me répondit-il, en pointant de la tête les dîtes traces, qui étaient, pour moi, à peine visible. Les animaux ont compris que tu posais régulièrement tes pièges ici à force de voir leurs petits copains crever les un après les autres. Et ton odeur a du imprégné les lieux. Alors, ils ont arrêtés de venir ici. Tout simplement. M'explique-t-il, d'un ton logique.

Evidemment... Ne pas faire attention à ce genre de détails, pourtant important. C'est tout moi ça

- Quelle cruche, je suis. Même pas capable de chasser correctement. Soufflais-je, d'une voix grondeuse envers moi-même.

Survivre, c'est vivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant