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MERCEDES

J'vous passe quelques mois , c'est le printemps déjà .

Ça veut dire qu'on a fait un bon renon entre septembre-octobre à mars-avril.

Comment vous dire que ça passe hyper vite quand on a le bac eh j'suis surprise de ouf .

Je me retrouve dans cette période charnière de ma vie où le bac est sur le point de frapper à ma porte. Tout le monde semble se donner à fond, et même moi, malgré tous les stéréotypes qui pèsent sur la filière STMG. Si je veux réussir, c'est à moi de montrer que je peux le faire, peu importe ce que les autres pensent.

D'un côté, il y a cette bande, ces amis qui semblent vraiment sincères, ceux qui te soutiennent et t'encouragent. Sékou, Jemima, Asael, là ils ont quelque chose de spécial, une sorte de connexion qui va au-delà des simples liens. Mais en même temps, je suis comme coincée dans une réalité parallèle, aux côtés d'Ambre et Carmelo. C'est un équilibre instable entre deux mondes, et je jongle entre eux enfaite et ça me plais .

Jemima et les autres, ils sont mimis mais il y a toujours cette méfiance en moi. Combien de fois ai-je vu des groupes se briser, des amitiés se dissiper ? C'est difficile de laisser tomber mes défenses, de m'ouvrir complètement à eux, car je crains que cela ne se termine en déception.

Et puis il y a Ambre et Carmelo. Ils représentent ce côté sombre que je ne peux pas ignorer. Ils me tirent vers le bas, vers des endroits où je ne devrais pas aller. Mais parfois, ils offrent cette échappatoire, un moyen de fuir les pressions, les attentes. C'est un jeu dangereux que je joue, une danse avec le diable, et je me demande si je suis en train de me brûler les ailes...


















Des années plus tard ..






Puis vint le moment où il fit référence à cette phrase que j'avais lancée : « je me demande si je suis en train de me brûler les ailes ».

J'ai esquissé un sourire ironique en me souvenant de ce moment précis, où cette question m'avait traversé l'esprit. Samzireh semblait penser que peut-être cette question était en quelque sorte le point tournant de mon histoire.

- Je me demandais si je me brûlais les ailes, si mes choix me mèneraient vers un dénouement inattendu. Aujourd'hui, avec du recul, je dirais que ces doutes ont été des étapes essentielles dans ma quête d'identité et de compréhension de ma propre histoire.

Samzireh - Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette quête d'identité ?

- Absolument. J'ai appris au fil du temps que notre vie est comme une histoire complexe, faite de multiples facettes qui s'entremêlent. Mes relations avec mes amis, ma famille, mes aspirations et mes choix, tout cela a contribué à façonner la personne que je suis devenue.

Samzireh - Tu as mentionné cette dualité entre les mondes anges et des démons. Comment cela a-t-il évolué pour toi ?

- C'est un élément qui m'a beaucoup marquée. Les amitiés que j'ai nouées avec des personnes aux perspectives très différentes ont contribué à m'élargir les horizons. J'ai compris que les notions de bien et de mal ne sont pas aussi tranchées qu'elles le paraissent, et que chaque individu peut être un mélange complexe de lumière et d'ombre.

Et même si je n'avais pas de réponse définitive à la question de savoir si je me brûlais les ailes, je savais que mon histoire n'était pas encore arrivée à son dénouement, mais j'étais prête à continuer à l'écrire, à mesure que les pages se tournaient.

























« 𝐒𝐮𝐢𝐬-𝐣𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐛𝐨𝐧 𝐜𝐡𝐞𝐦𝐢𝐧 ? »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant