Chapitre 4

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Le lundi a pointé le bout de son nez en me narguant de ne pas savoir ce que je dois mettre pour aller à mon premier jour de stage dans le cabinet du plus grand avocat de la capitale. Une notif de mon téléphone me permet de savoir que je n'ai plus qu'une trentaine de minutes si je ne me dépêche. La porte de ma chambre s'ouvre sur Lisa, je lui saute dessus en tenant deux choix de mon dressing.

— Salut Hajira, bien dormi..

— Oui bon, la coupé-je. Tu crois que laquelle m'irait le mieux ?

— Euh...

Elle regarde en premier la tenue dans ma main droite : c'est un ensemble kaki, ceinturé avec une ceinture noire, la deuxième est une jupe moulante noir, une chemise rouge et une paire de ballerines noires.

— La deuxième est mieux. Tu vas prendre le petit-déjeuner avec les autres ? Demande Lisa en se marrant.

— Absolument pas.

Elle me souhaite bonne chance et s'en va à la minute suivante. Je m'habille et remercie Dieu d'avoir fait mon chignon avant. Je mets mes affaires dans mon sac à bandoulière bordeaux et m'applique un rouge à lèvres nude. Après avoir vérifié que je suis présentable ainsi, je me précipite vers la sortie priant de tout mon cœur de ne pas arriver en retard à cause d'une tenue.

La chose qui m'ouvre les yeux est la collision entre un truc dur et noir et puis moi.

— Aïe ! Laché-je en portant ma main à mon front.

Un doux parfum fruité trouve son chemin jusqu'à mes narines, levant les yeux petit à petit, je tombe nez à nez avec Ayan, le frère de Karim. Il a ses épais sourcils rapprochés et une mine qui nous dissuade de taper la causette. Il est tout le temps comme ça ou c'est mon impression ?

— Euh... désolée ! Bafouillé-je avant de le contourner.

Je quitte le couloir à toute vitesse manquant de me cogner plusieurs fois.

Toute la famille est dans la salle à manger, enfin sauf un.

— Bonjour ! Dis-je.

Ils répondent et Karim me demande de les rejoindre après le compliment que me fait Jenna sur ma tenue.

— Non merci, je vais être en retard sinon. Je dois quand même faire bonne impression n'est-ce pas ?

— Tout à fait, dit Jenna. Attend je te dépose, je dois aller au bureau.

— Merci c'est gentil.

Elle se lève de table puis après des bisous faits à son mari, son fils et la petite Nala — apparemment tout le monde l'appelle ainsi, elle me donne les clés de la voiture me demandant de l'attendre. Apparemment, elle doit aller voir son beau-frère muet. Lorsque j'appuie sur le bouton, le bruit sonore est émis par une belle Mercedes-Benz AMG blanche. Devant le nombre de voitures qui suit cette dernière, j'en reste la bouche ouverte. C'est un parking public transformer en un parking privé ou quoi ? Il y a des tonnes de voitures de luxes toutes plus brillantes les unes que les autres. C'est un paradis.

Je sais que je le répète tout le temps mais c'est la vérité.

La belle brune aux yeux gris arrivent enfin. Nous sortons de la demeure après que les gardes nous aient ouvert le portail, lorsqu'elle prend la direction du centre-ville, elle me demande :

— Tu as quelqu'un dans ta vie ?

— Non, je n'ai pas trouvé chaussures à mes pieds.

— Vraiment ? Une femme aussi belle que toi doit avoir les hommes à ses pieds Hajira, Jenna sourit en jetant des coups d'oeil rapide en ma direction.

Un Hiver à 100°(En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant