Chapitre 41

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Salut ! Je suis vraiment désolée d'avoir mis autant de temps sans publier. C'est que je suis tombée malade et moi quand je suis malade, je ne peux rien faire. Le rhumatisme 😖. Vraiment désolée de mon absence.

***

Je n'aurai jamais cru que revoir cette ville me procurerait un aussi grand bien. Je n'y suis pas spécialement attachée mais le simple fait de revoir ma famille me rend heureuse. Personne n'est au courant de ma venue, je tenais à leur faire la surprise. Spécialement à ma mère. Je lui réserve une petite surprise qui va la rendre rouge de colère. Une petite boule de poil blanche qui n'a pas encore de nom. Il est trop mignon ce chiot.

Lorsque l'avion a atterri, j'ai d'abord tenu à adopter ce petit chiot. Il est croquant comme du chocolat. Un grand bol pour moi c'est qu'il est super attachant. J'ai pas réfléchi deux fois, c'est comme si je l'ai avec moi depuis toujours.

Devant ma porte, j'observe les appartements voisins. Nos voisins sont des gens super bizarres. Lorsque nous sommes arrivés d'Espagne, ils nous ont très mal accueilli. À croire qu'ils détestent les étrangers. J'aurais juré faire face à du racisme. Un beau jour, environ deux mois après notre arrivée, ils ont changé et sont devenus très sympas. L'appartement qui nous précède est habité par un jeune couple dans mes souvenirs (je suis partie que six mois mais beaucoup choses ont dû changer). C'est Inaya et Farid. Je crois bien qu'ils sont Tunisiens ou un truc du genre.

La première fois que j'ai rencontré Inaya, elle m'a fait tout un speech parceque son mari a proposé de m'aider à porter les sacs de course. Je ne lui avais rien demandé en plus. Depuis, on s'est jamais reparlé.

L'appartement suivant le notre, c'est toute une famille. Ils sont hyper bruyant. Toujours à se gueuler dessus. Je n'ai jamais spécialement eu à faire avec eux mais ils s'entendent bien avec ma sœur et ma mère. Je sais ! C'est bizarre.

J'entends mon chiot aboyer. Je le tiens d'une main et de l'autre ma valise.

— Shutt, lui dis-je. Il faut faire la surprise à ma maman.

Il me regarde avec ses gros yeux noisettes se demandant sûrement de quoi je parle. Je finis par appuyer sur l'interphone et la voix de ma sœur se fait entendre de l'autre côté. S'il y a bien une chose qu'elle déteste, c'est ouvrir la porte.

Ça l'énerve d'autant plus lorsque la sonnerie persiste, alors pour faire signe de mon arrivée, j'appuie sans cesse sur le machin agaçant.

— Putain, j'ai dit que j'arrivais ! Hurle Myriam en ouvrant la porte. Ça vous amuse de... Ira ?

— Oui ! Ça m'amuse.

Je vois ses yeux qui s'agrandissent à travers ses lunettes rondes et sa bouche s'entrouvir. Ça fait un sacré bye que je ne l'ai pas vue. Ses cheveux courts et curly entourent soigneusement son visage rond. Ses pommettes sont très saillantes et son teint basané fait penser à une barre chocolatée bien croustillante. J'ai toujours pensé que ma sœur était de loin la plus belle de nous deux. Elle est à la fois mignonne, douce et élégante.

Tout mon contraire en somme.

Avant que Myriam ne me saute dessus et que nous tombions à la ramasse, l'instinct de survie du petit chiot prend le dessus et il s'éclipse de mes bras. Étonnement, il ne va pas plus loin que ça.

— Bon sang, Tu m'as grave manqué. Je ne m'y attendais pas. Alhamdoulillay !

— On ne peut pas en dire autant de mon côté,  grogné-je en me relevant. Tu veux me rendre infirme ou quoi ?!

Myriam me donne une tape et je rigole. Ça ne risque pas de changer entre nous. Elle est la plus mâture bien qu'elle soit la plus jeune. Cela dit, je suis quand même plus grande qu'elle d'où son surnom Myriam la naine.

Un Hiver à 100°(En Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant