🥀Chapitre 18, 3/3. 🥀

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Dans la cabine de l'ascenseur et enfin seule, je ne me calme pas pour autant et tape ma tête contre le mur qui se trouve dans mon dos.

— Quel fils de pute, marmonné-je.

Les larmes me brûlent les yeux, je suis très proche de les laisser ruisseler le long de mes joues, mais ne fait rien. L'ascenseur s'arrête et trois femmes entrent, elles s'interrompent lorsqu'elle me voit. Et j'en reconnais une. La pétasse numéro deux.

— Quoi ? lui dis-je méchamment.

— Rien, répond-elle en faisant un mouvement des épaules.

Ses copines et elle s'installent du côté opposé du mien. Ce qui m'énerve davantage, je les entends murmurer, jetant de temps à autre des regards sur moi. Je sers les points à deux doigts de crier sur elles. Mais par chance l'ascenseur s'arrête sur le hall, je sors et marche en direction de l'entrée, lorsque je vois que des vigiles sont devant, sept pour être exact, obstrue le passage.

— J'aimerais sortir, s'il vous plaît.

— Monsieur Trivia nous ordonne de fermer toutes les issues, mademoiselle.

— Quoi ? Mais oui c'est ça. Laissez-moi sortir ! S'il vous plaît.

Il va me rendre chèvre ! Je suis sur le point de gueuler, quand une voix calme m'appelle dans mon dos.

Je me retourne pour découvrir un homme approchant la cinquantaine, vêtue de la même manière que ceux derrière moi, oreillette et tout le bazar de vigile.

Il retire sa paire de soleil pour me dévoiler son regarde cereléen.

— Je suis un ami à monsieur Trivia. J'aimerais...

— Convoquez votre ami, et dites-lui qu'il me laisse quitter son établissement de merde !

— Mademoiselle Williams. Je pense qu'il y a eu un mal entendu avec monsieur Trivia. Et il m'envoie pour vous chercher afin de rectifier cela.

Rectifier cela, non mais je rêve !

— Non. Qu'il aille se faire mettre ! Vous pouvez lui dire, ça ?

J'ai aperçu un sourire, mais il reprend son sérieux. Oui, je ne me laisse plus faire. Je vis tellement de merde en ce moment qu'il ne sait pas à qui il a à faire. C'est la goutte de trop... Comme on dit.

— Vous pouvez lui dire vous-même, si vous le souhaitez. Mais pour cela, j'apprécierais que vous me suiviez.

— Je ne pense pas avoir besoin de lui dire quoi que ce soit

C'est dingue, cet homme est d'un calme absolu et c'est contagieux. Il continu de me fixer calmement.

— J'aimerais qu'il aille se faire foutre aussi. C'est possible ? dis-je d'une voix plus douce.

Je viens à sa rencontre et il m'invite à retourner dans l'ascenseur. J'étais tellement énervée que je n'avais pas remarqué tous ses regards sur ma personne.

— Faites-vous plaisir, si cela peut vous soulager, mademoiselle Williams.

Mon rythme cardiaque est descendu, et il nous fait entrer dans la cabine demandant aux autres employés qui comptent l'emprunter de prendre le second.

— Vous êtes bien différent de lui.

Encore un sourire.

— Je ne pense pas, je fais juste ce qu'on me dit de faire.

— Je vois. Et votre prénom ?

— Noah, mademoiselle.

— Enchanté alors.

— De même.

Le temps pour nous de remonter à l'étages souhaiter , je viens consulter mon portable. Je remarque qu'il observe mon écran, mais tourne vite son visage lorsqu'il se rend comptes que je l'ai vu faire.

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LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant