💋Chapitre 25 1/2. 🥀🔞

394 29 6
                                    




🥀Ma fourchette plantée dans le morceau de poulet je l'observe en me demandant si j'arriverais à l'avaler sans vomir ? J'ai l'impression d'avoir l'estomac rompu alors qu'il doit contenir à peine deux bonbons, mais je crois plutôt que c'est sa présence qui me rend ainsi. Il me perturbe.

Je quitte discrètement mon assiette pour lever les yeux vers lui mais je tombe nez à nez avec son regard vert intense qui me dévisage déjà.

Mon cœur saute en dehors de mon corps. Oh Mon Dieu ! Depuis combien de temps me regarde-t-il ?

— Qu'est-ce qui te tracasse ? Ose-t-il enfin me demander.

Sa voix est sèche, mais il essaye de paraître plus doux. Son côté, on m'obéit, je suis le patron, refait toujours surface.

— Toi, je lâche enfin retenant mon souffle.

— Je vois. Je peux partir si tu préfères.

Mon cœur se serre, mais d'un autre côté les avertissements de Chloé sont comme une alerte rouge. Attention, danger imminent !

Je devrais aussi mettre danger sur la gueule de Rébecca, Yann et Wyatt et tant d'autres.

— Je ne sais pas. Vous...

— Je t'ai dit de me tutoyer, m'interrompt-il sur un ton identique.

— Tu me fais... rien, laisses tomber.

Embarrassée, je pivote ma tête sur le côté, lâchant en même temps mon couvert pour me tortiller et inspirer. De nouvelles larmes viennent de nouveau me chatouiller les yeux. Et malheureusement, je ne peux les retenir et me cacher.

Je crains tellement qu'il me brise davantage. Le monde qui l'entoure n'est pas normal, ils se comportent tous étrangement. Et pourtant, en dépit de ça, il m'attire, il m'obsède de plus en plus. Je sais que je ne devrais pas m'approcher, mais c'est plus fort que moi. J'agis tel un insecte avec la lumière. J'en suis parfaitement consciente que je vais finir par être brûlée. Et le pire dans tout ça, c'est mon comportement. Je cours dans sa direction au lieu d'aller à l'opposé.

Je pourrais lui dire ça, mais je reste muette. C'est surtout qu'il risque de fuir ou de me rire au nez. J'entends qu'il pose les couverts et que les pieds du tabouret grincent contre mon sol, ce qui me fait réaliser qu'il est sur le point de partir. Et ça me fait mal. Mais bordel !

Je tressaute lorsque je sens ses mains douces et chaudes venir encercler mon visage, mais ce n'est pas autant que je lève la tête pour l'observer.

— Regarde-moi, murmure-t-il.

Nathanne a beau me le dire avec douceur, j'en ressens tout de même un ordre.

Avant de relever la tête , je viens retirer ses mains et essuyer mes larmes. Son faciès essaye tant bien que mal de ne pas montrer de la compassion. Du bout de ses doigts, il vient frôler ma joue, chasse de son pouce, la dernière larme qui continue de rouler.

— Dis-moi, s'il te plaît. J'ai horreur de voir une femme dans un état comme ça, surtout toi.

— Je te l'ai dit... j'inspire, car je commence à trembler d'émotion et de fatigue. Je suis un peu à fleur de peau en ce moment. Je ne sais pas si tu es au courant. Mais...

Tu ne vas pas lui dire, si ?

Je viens baisser la tête de nouveau . Quand j'évoque mon père, j'ai toujours du mal à regarder les gens, voir leur pitié m'énerve.

— C'est une période difficile. Il y a 18 ans... j'ai...

J'avale de l'air, puis bois une gorgée de son vin pour me reprendre.

— J'ai du mal à vivre avec, même après tant d'années. Mon père est décédé quand je n'avais que 9 ans. Je sais... je sais, on me dit souvent. « Oh tu ne l'as pas vraiment connu, pourquoi ça te touche ! »

Et voilà, je pleure de nouveau. J'ai honte de me cacher derrière la perte de mon père pour ne pas lui dire toute la vérité sur ce qui me met dans cet état.

Certes, sa disparition me détruit de jour en jour, mais ce n'est pas que pour ça que je me retrouve dans cet état-là. C'est sa Rébecca et son frère, puis les appels inconnus et la photo... Tout ça réunis forme un cocktail explosif, ce qui me met à fleur de peau.

Mais comme tout à l'heure, je le garde uniquement pour moi.

— Je comprends.

De sa main devenue légèrement moite, il vient attraper mon menton pour faire pivoter mon visage dans sa direction et qu'afin je l'observe.

— Il y a des connards de partout sur terre, me dit-il, juste avant de m'embrasser langoureusement.

Son parfum mélangé à celui du gel, sa chaleur corporelle, ses lèvres charnues. Le sentir me fait un bien fou. Lorsque ses mains descendent le long de mon buste pour atterrir plus bas et serrer mon bassin, j'en perds la tête. OH MON DIEU !

Nos respirations respectives deviennent de plus en plus haletantes.

Ne t'aventure pas trop près !

Je chasse la voix de Chloé.

Sans stopper notre baiser, son corps se rapproche dangereusement du mien. J'en profite et encercle sa taille pendant que lui fait remonter ses mains à la lisière de ma mâchoire et de mon cou.

Mon cœur ne cesse de battre davantage, me rendant par la même occasion fébrile, j'ai de nouveau la tête qui tourne.

Dès qu'il s'arrête sans pour autant s'éloigner, j'en profite pour lui murmurer :

— J'ai envie de toi.

Mais c'est avec surprise que je le vois se crisper en s'éloignant de moi tout en s'éclaircissant la gorge. Quoi ?

Un coup de poing vient cogner mon ventre. Je me sens honteuse et vexée.

— Je... je pensais... la dernière fois tu m'as bien dit que tu voulais coucher avec moi non ?

— Oui, mais je ne suis pas venue pour ça.

— OK, je lui réponds froidement en haussant les épaules.

J'ai qu'une envie, me cacher, mais de l'autre je me sens flattée. Il a l'occasion de me baiser comme disent la plus par des mecs, mais lui s'éloigne, il me respecte dans un sens non ? Alors que, merde quoi, j'ai envie d'avoir cette chaleur, la seule que l'on puisse ressentir qu'avec un autre humain. Je voulais revivre et je sais qu'il en est capable.

— Arrête de me faire cette tête, j'en ai très envie, moi aussi. Mais...

Ce qu'il m'avoue me fait réagir. Je détache mes cheveux qui tombent en cascade dans mon dos, leurs caresses me couvrent de frisson. Ensuite, je roule des épaules tout en mordant ma lèvre. J'attrape mon verre, bois une gorgée en l'observant avec désir. Vu sa réaction, je crois bien que j' arrive à le faire changer d'avis.

— Même quand je fais ça ?

Il se met à déglutir.

— Mais bon... Dommage... car j'avais vraiment, mais vraiment envie que tu me prennes où tu le souhaites.

Je retins mon souffle, tandis que les battements de mon cœur s'accélèrent. Je viens de dire quoi là ?

— Cazzo ! prononce-t-il en me sautant dessus pour m'embrasser de nouveau.

Merde. Pour une fois que je peux traduire un mot italien.

🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰🥰

🥀Vous êtes prêts pour le prochain chapitre ?? 🥀 car 🔞... 🤣😃😘

LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant