🥀Chapitre 44 🥀 (Nathanne)

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(Nathanne.)

Cazzo !

Dès que tu te relèves vaseuse, je t'empoigne, te sentant tomber de l'autre côté tandis que tu prononces quelque chose, mais tes mots sont à moitié mangés. La colère me terrasse, Victoria. C'est quoi cette bouteille de Vodka?

Et tu en as vidé une bonne partie.

Tu l'aimes ta maman? Tu as quelques heures pour faire tes valises. Sinon, malheur. Tu n'aimerais pas qu'il lui arrive quoi que ce soit, vu qu'elle est ton unique parent encore en vie. Si tu n'obéis pas, on s'en prendra à ton frère aussi. Ne nous dupe pas, on t'observe. Fais attention, l'heure tourne. Tic-tac...

Ces mots me hantent, qui est ce fils de pute ? Je le trouverais et l'étriperais.

Tu recules, évitant de justesse ton vomis et d'un pas mal assuré, tu cours pour l'attraper et la bois sous mes yeux, levant ton majeur comme signe de rébellion. Ah !

D'un mouvement rapide, je te rejoins pour te la retirer des mains, mais à ma surprise, tu tires plus fort et elle me glisse des doigts. Quoi? Ça me fait rire à moitié, tu sais ?

Mais étant ivre, elle t'échappe de tes mains et se fracasse contre mon sol dans un bruit strident, qui te fait sursauter.

Je viens la poser lorsque je te vois tanguer. Qu'est-ce qui t'a pris? Soudain, je t'attrape, te colle contre moi, tu rigoles, ce timbre si doux que j'aime entendre. Je t'empoigne plus fort lorsque tu t'évanouis dans mes bras. Mais à quoi joues-tu là?

Énervé, je m'abaisse pour te porter par-dessus mon épaule, parcours mon salon et te pose avec délicatesse sur mon canapé.

Tu remus, murmurant encore quelque chose, te mets à ronfler, très fort, et quand je m'accroupis à ta hauteur, ton souffle me fait grimacer. Cazzo !

— Plus jamais je ne te laisse ! Te dis-je contre ton visage en te caressant du bout de mes doigts.

Je sais que tu ne m'entends pas. Je retourne à la cuisine chercher un verre d'eau et un torchon. Mais avant, je retire ma paire pour les mettre dans l'évier. Merci, Victoria, d'avoir détruit ma paire, mais je ne t'en veux pas.

C'est la que je la vois, trôner entre des flaques d'eau. Mon bracelet, ton bracelet. Je pose mes mocassins et l'attrape en l'observant. Je ne comprends pas là. Pourquoi l'as-tu retirée ?

Je serre mes mâchoires, me retenant de venir te réveiller pour avoir des explications. Tu le savais pourtant de ne jamais l'enlever, il te protège.

J'ouvre le placard où se trouve les verres, le remplie d'eau, chope le torchon qui traine contre la poigner du four. Miranda ne l'a pas rangé, ce n'est pas dans ces habitudes.

Le passe à son tour sous le jeter d'eau froide, te rejoins, m'assois près de ton ventre, pose le tissu sur ton front et place ma main derrière ta nuque, te relève légèrement et met le verre à ta bouche. Elle s'ouvre sans que je te force à le faire, alors que tu comates. C'est avec joie que je te vois avaler le liquide.

Je laisse le verre sur le sol, t'enlève ton mentaux, faisant tomber ton portable. Je le ramasse et contre ton grés je le consulte.

La fureur me gagne, je vois rouge Victoria.

— C'est quoi ça ? maugré-je.

J'ai du mal à déglutir quand je vois tous ces appels masqués et ce message de menace. Juste en dessous de ce texto, je vois un correspondent se nommer Chloé. Je fronce les sourcils, sans comprendre. Depuis quand vous vous parlez en dehors de l'entreprise? As quoi joue-t-elle ?

LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant