🍀Chapitre 32 2/3.🌿

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L'interphone retentit quand je frôle l'eau de mon bain avec mon pied. Tout en rouspétant, je me passe un peignoir sur le corps, me dirige vers ma porte. J'ouvre et découvre un imposant homme accoutumé de noir, qui m'est inconnu. Dans ses mains, il tient un grand sac blanc.

— Veuillez signer ici s'il vous plait, me demande-t-il d'une voix rocailleuse.

Ébahi, je l'observe sans pour voir prononcer un mot. Remarquant mon imperméabilité, il poursuit :

— Vous êtes bien Mademoiselle Williams Victoria ?

J'opine du chef.

— Alors c'est bien pour vous.

Il me donne le sac, comprenant qu'il pèse une tonne une fois en main. La vache ! À nouveau le livreur me prie de signer son reçu avant de partir aussi vite qu'il est venu.

Je n'ai rien commandé!

Je referme, retourne à mon salon et regarde ce qu'il y contient. Une boite ?

Sur cette dernière est posée une enveloppe vierge, je l'attrape, l'ouvre et sors une carte ou trône son prénom.

« Nathanne.»

Rien d'autre que ça. Je fronce des sourcils. Encore un cadeau et quelle est la signification cette fois ?

Je lève les yeux en l'air ayant en même temps ce sourire, et plonge mes bras dans le sac pour sortir l'énorme boite et reste époustouflé par sa grandeur où les lettres YSL en or prennent tout le côté droit. Je la pose délicatement sur mon canapé comme si elle pouvait exploser à tout moment.

Mes doigts soulèvent le couvercle et j'aperçois en premier un papier tissu qui enrobe quelque chose de blanc à première vue, je l'écarte pour comprendre que cette œuvre d'art en soie est une robe.

— C'est quoi ce bordel ? soufflé-je.

Je n'ose la toucher de crainte de l'abimer. Oh. Môn. Dieu! Je suis consciente qu'il roule sur l'or, mais il exagère!

Elle doit valoir une fortune. Qu'est-ce qu'il lui prend tout d'un coup ? Toutes ces choses...

Malgré l'agacement qui s'accroit à son encontre, je dois avouer qu'il a de très bons goûts lorsqu'il s'agit de vêtir une femme. Elle est magnifique.

On reconnaît immédiatement la qualité. Tout ça me plonge dans de vieux souvenirs. Enfant, mon père avait les moyens de nous offrir le luxe. Je repense ma mère, portait une robe noire, longue et scintillante.

Je n'en reviens pas, elle est vraiment sublime. Avec finesse, je l'attrape par les bretelles et la soulève, le rouge me monte aux joues dès que je découvre son dos échancré et qu'elle est très courte.

Il aime donc voir la courbe des reins d'une femme celui-là.

Je dépose délicatement la première boite, puis saisis la deuxième. Avec précaution, j'enlève le rabat et reste une fois de plus sans voix. Putain ! Mais c'est bien trop là ! Mes doigts effleurent le cuir de l'escarpin Jimmy Choo.

Elles sont splendides ! me dis-je.

Alors que je suis en train des reposent, une sonnerie retentit, je plonge ma main dans la poche de mon jean et extraire mon iPhone. Constatant que c'est Nathanne qui me téléphone. Sans hésiter, je décroche, essayant de dissimuler ma réaction.

— J'espère que tout te plait ? me demande-t-il instantanément.

Comment peut-il savoir que je suis rentrée ?

LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant