🥀. Perdu dans la contemplation envoûtante de ses immenses structures de métal et de verre, qui réfléchissent comme un gigantesque miroir, le ciel nuageux de Manhattan ce matin. Maria's non loin d'eux, et aussi magistral que les Triva eux même. Je vais de l'avant, serrant mon manteau d'une main pour combattre la fraîcheur de ce vent qui fouette mon corps, tenant dans l'autre, deux cafés que j'essaie de garder droit.Le sien, doit être serré, sans sucre et très chaud.
Et pour moi, un simple cappuccino.
🥀. J'approche de mon lieu de travail tout en me souvenant du jour où j'ai franchi les portes la première fois pour l'entretien d'embauche...
🥀Quelques mois en arrière...
Je réajuste mon tailleur blanc et me réarrange les cheveux dans le rétroviseur d'une des voitures garée devant l'entrée de l'entreprise. J'inspire afin de chasser mon stress agglutiné à ma gorge, pendant que j'admire l'immeuble qui frôle le ciel.
🥀. Aujourd'hui, le temps est avec moi, un grand soleil occupe Manhattan et la température approche les trente-cinq degrés. C'est un jour chanceux ou peut-être pas !
Parce que je ne suis debout devant cette voiture que depuis quelques minutes et je transpire déjà. Et en plus, je porte du blanc, pas très beau quand tu sues comme un bœuf. En même temps, quelle excellente idée de porter des manches longues, nous sommes au milieu du mois d'août! J'aurais pu demander des vêtements plus légers à Alison ou Annie, mais non je me suis abstenue.
🥀. Une femme dans une robe pourpre proche du corps me surpasse avec un pas rempli de confiance. Je la regarde grimper les escaliers et rentrer.
— Aller, c'est mon tour! me dis-je.
Je fais de même et m'introduis dans le hall, pour découvrir un groupe d'une vingtaine de femmes à ma droite, toutes aussi bien vêtue que moi. Elles sont toutes assises sur plusieurs fauteuils en de cuir couleur rouge sang.
🥀. J'imagine que ce n'est pas pour visiter les lieux comme pour un musée, donc je finis par les rejoindre avec une énorme angoisse qui grimpe en flèche le long de ma gorge à chaque pas. Je me mets à l'écart et patiente. D'ailleurs aucune de ses demoiselles ne poser un regard vers moi, j'ai comme l'impression d'être invisible ici. Ce qui m'énerve le plus, c'est leur rire de dinde et tout ça m'indique qu'elles se connaissent déjà.
Dix minutes plus tard, une brune nous approche, droite comme un « i ». La brunette tient une boîte rouge dans sa main. Elle nous inspecte d'un regard aussi noir que sa crinière, les unes après les autres. Quand ses yeux croisent les miens, un air stupéfait travers son visage, mais se fane rapidement et lègue sa place à un sourire snob. Quoi? J'ai une tache ?
— Suivez-moi ! lâche-t-elle.
🥀. Elle tourne les talons et avance à travers l'accueil de Maria's. Pendant que nous suivons ses traces, comme des canetons, je j'inspecte la pièce et remarque que tout le monde, d'autant plus que ce ne sont que des femmes, nous scrutent avec de beaux sourires.
— Je m'appelle Rébecca, annonce-t-elle le dos tourné. Je fais partie des ressources humaines et je suis aussi responsable de la réception. Si vous ne me plaisez pas, je vous jette ! Les patrons m'écoutent, donc ne faites pas les belles avec moi, averti Rébecca en s'arrêtant devant une porte.
🥀. Comment ça? Les patrons l'écoutent ? Estimer quelqu'un ou non n'est pas un argument pour le congédiement. C'est illégal. Non?
— Pouvez-vous vous aligner ?
Elles obéissent direct, mais je finis par en faire autant lorsque je vois qu'elle me regarde.
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LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)
Romance⚠️ DARKROMANCE ⚠️ Le jour où Victoria Williams a posé un pied dans l'entreprise Maria's, tout son quotidien s'est vu totalement chamboulé, se retrouvant au coeur d'innombrables ennuis, de mystères, de menaces et d'un inconnu qui ne cesse de l'harcel...