🥀🔪Chapitre 58 🔪🔞

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🥀Il est plus de dix-sept heures quand je monte les marches en direction de l'appartement de ma tante, un sac d'une supérette du coin à la main. J'ai déjà l'eau à la bouche en pensant à plonger l'éclair au café dans ma bouche, j'en salive juste en y pensant.

🥀Je retire mes bottes et les range à côté des autres chaussures de luxe de Katy, des Jimmy Choo, Yves Saint Laurent, Chanel, tous ces souvenirs qui me ramènent à Alison et à lui. Ça me serre le cœur. C'est encore trop récent, trop douloureux pour prononcer son prénom. J'aurais dû jouer mon rôle de parent...

🥀La voix de Kat résonne en moi. Certes, mais on ne peut modifier le passé quoi qu'il en soit. J'avale une bouffée d'air pour calmer mes pleurs qui montent et la douleur qui me ronge, et je me rappelle que Billy ne m'a toujours pas donné de nouvelles. Je sais très bien qu'il a vu mon appel, car je l'ai vu se connecter à son Facebook cet après-midi. Putain!

🔪Alors que je me dirige vers la cuisine, j'essaie une fois de plus de contacter Alison, mais comme d'habitude, je tombe sur sa messagerie. Qu'est-ce que tu fais sérieux ? Qu'est-ce qu'il t'a fait ?

🥀Le silence qui envahit l'appartement me donne des frissons. Je m'arrête à cote du canapé et observe les télécommandes soigneusement rangées sur la table basse en passant à côté. Puis soudain, je contourne le canapé et allume la télévision, un film brise le silence. Un frisson parcourt soudain mon épiderme. Je n'aimais déjà pas être sans fond sonore, mais cela a empiré depuis tout ce qui s'est passé. Non, tout ça... c'est derrière moi... tout ça, est derrière moi.

En reprenant mon chemin, je vide le contenu du sac sur l'îlot, j'ouvre le frigo bien rempli de nourriture, fruits, légumes, œufs, steaks, plusieurs bouteilles de jus de fruit, du lait. On ne risque pas de mourir de faim ici. J'attrape le lait, referme la porte et prends le verre que j'avais laissé de côté.

🔪🔪🔪🔪🔪

Encore endormis, je sors de la chambre avec l'impression d'être passé sous un train, et m'approche de la fenêtre du couloir qui relie le salon aux quatre chambres que possèdes l'appartement, offrant une vue sur la rue des Champs-Élysées. Le ciel se teinte d'un rose clair parsemé de touches orangées, annonçant le coucher du soleil, le crépuscule approche. Je me penche légèrement pour apercevoir l'Arc de Triomphe au loin. Un sourire se dessine sur mes lèvres. J'ai du mal à comprendre, mais merde, je suis à Paris !

Il est temps de penser à moi et de profiter de ma nouvelle vie. Je quitte cette vue splendide pour me rendre à la cuisine. Ma bouche est sèche, la faute de ma brève sieste. Après avoir dévorées mes deux pâtisseries française, délicieuse, une lourde somnolence m'avait envahie. Incapable de résister, je m'étais allongée quelques instants, pour finalement sombrer dans un sommeil de plusieurs heures, trois pour être précis. Malgré cela, la fatigue persiste.

🥀Je saisis un verre d'eau, que je me suis servi plutôt, je le porte à mes lèvres en me dirigeant vers le salon pour récupérer mon Nokia laissé sur la table basse. Je l'allume et mon cœur se serre en découvrant un texto de Billy a deux doigts de m'étrangler avec l'eau rester dans ma bouche, alors que je lis avec horreur.

« Tu n'existes plus. »

💔Ces quelques mots me transpercent l'âme, une vague de nausée m'envahit tandis que ma vision se brouille. J'ai perdu un ami... mon meilleur ami.

🥀La colère s'empare de moi, chassant peu à peu la tristesse. Je serre les dents et lui réponds d'une main tremblante : "Pas de souci, mais je voulais juste avoir le numéro des parents d'Alison. Si je ne me trompe pas, nous n'avons plus de ses nouvelles. Bonne continuation.

LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant