🥰Chapitre 23, 🥀

299 29 5
                                    






Les portes de l'ascenseur s'ouvrent et dès que mes yeux croisent Wyatt, l'angoisse s'agglutine dans ma gorge. Il entre et se positionne au fond de la cabine. Moi, je préfère rester près de l'entrée.

Pourquoi j'ai l'impression qu'il m'observe. Déjà que je n'ai pas la conscience tranquille, mais il ne m'aide pas et je commence à tordre mes pauvres doigts dans tous les sens.

Par sécurité, j'ose un coup d'œil par-dessus mon épaule, et je retiens ma respiration lorsque je constate que je n'avais pas tort. Il me toise avec une telle noirceur qu'il me fou la trouille. Les muscles de mon corps commencent à frissonner, de froid, de peur. Les deux. Un mélange horrible.

Je me force à garder mon calme, et compte combien d'étages il me reste avant de rejoindre le hall. Encore treize.

Mais quand un flash éclate suivie d'un cliquetis, j'écarquille les yeux prise de panique. Il ne m'a pas prise en photo, quand même?

Brusquement, il vient toucher une mèche, ce geste me fait sursauter et je manque de trébucher.

— Ne prends pas peur, chuchote-t-il à mon oreille. Je ne vais rien te faire.

Une sueur froide parcourt mon dos. Je voudrais me retourner, mais je reste tétanisée.

— Savais-tu que tes cheveux sentent la noix de coco, c'est mon parfum préféré, rit-il. Allez fait moi plaisir. Montre-moi ton timbre de voix lorsque tu frôles l'orgasme. Si tu veux je peux t'aider. De sa main, il me cajole le cou. J'en suis sûre que ton timbre de voix doit dépasser toutes mes attentes.

J'écrase mes doigts contre mon ventre tout en tremblant et m'efforce de penser à autre chose. A nouveau, je fixe les numéros des étages décroître, alors que je sens son souffle chaud effleurer la peau de ma nuque.

      —      Tu n'as rien à faire ici, jeune Victoria. Sache-le.

L'ascenseur s'arrête enfin. Sa silhouette me dépasse par la gauche, pour me faire face, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Je déglutis et attends qu'il parle, mais il ne dit rien et finit par sortir.

Je le regarde s'éloigner avec frayeur. Une fois que les portes se referme, je recule contre les parois, essoufflée. Les larmes me montent aux yeux, et je me force à cligner plusieurs fois pour les chasser, tout en inspirant une grande bouffée d'oxygène. J'ai si mal et je ne peux en supporter davantage.

Non ne pleure pas. Reste forte... mais maintenant, je vais écouter Chloé et démissionner!

🥀🥀

A mon arrivée dans mon immeuble, avant de rentrer chez moi, je viens récupérer mon courrier, lorsque Madame Wilsan sort de la cabine son petit chien au pied.

Gabrielle Wilsan approche la soixantaine dans peu de mois. Je ne la vois pas souvent, mais je sais qu'elle est beaucoup appréciée du voisinage.

Elle s'approche de moi, étonnée.

— Tu ne travailles pas ?

      —      Et non, je viens de donner ma démission, je lui avoue.

De toutes mes forces, j'essaye de me retenir de ne pas pleurer devant elle.

      —      Ah... je vois. Tu souhaites m'en parler ?

— Non, ça va. Je vais me faire un bon bain, boire quelques verres de vin devant un film d'horreur.

      —      Une soirée qui en dit long, sourit-elle.

      —      Tout à fait. Bon excuse-moi. Je dois monter.

      —      Et moi, cette petite boule de poile attend avec impatience de sortir. Prend soin de toi, jeune fille.

      —      Toi aussi.

Sur ces mots, elle quitte le bâtiment.

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

🌿Commenter ce que vous ressentez a propos de tous ça .... 🥀

🥀BIG BISOUS 🥰❤️🥀

LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant