🥀Dans la cabine d'ascenseur qui mènent à son étage, je me contemple dans le miroir et constate les ravages de la soirée. Mon apparence est véritablement effrayante, mon maquillage s'étale sur mes joues, et il y a de l'herbe dans ma perruque. Je ne m'attendais en aucun cas à vivre une soirée pareille. Lorsque j'ose le regarder, je remarque qu'il fait déjà de même. J'aimerais tant connaître ses pensées, sa véritable nature...🥀Mon cœur manque plusieurs battements dès qu'il s'approche, et je tressaille lorsqu'il effleure mon visage pour retirer la perruque en serrant les mâchoires. Il semble se retenir, comme s'il n'était pas tout à fait humain. J'avais aperçu le sang dehors, mais la pénombre ne permettait pas de bien voir. Maintenant, sous la lumière, tout est différent. Il me terrifie vraiment, ressemblant davantage à une bête, à un monstre, tout sauf le Nathanne que je connaissais depuis quelques mois. Tout ce sang qui ne lui appartient pas, séchant sur son corps, servant à Hector pour vivre. Bon sang... J'ai la nausée.
🥀Pour l'empêcher de monter, je respire profondément, ferme les yeux, puis les rouvre pour me retrouver plongée dans son regard. Enfin, sa voix brise le silence :
— Je ne veux plus jamais te voir vêtue ainsi.
— Je t'assure, ce n'est pas mon intention, lui dis-je doucement.
🥀Dès qu'il réussit à retirer la perruque, il la glisse sous son bras, défait les épingles que Chloé avait mises dans ma chevelure. Quand je repense à elle, une angoisse viscérale me saisit. Cette terreur qui l'habitait, depuis le début, Chloé savait tout.
— Qui es-tu ?
— Ce que tu veux.
— Nathanne ! dis-je, mon ton trahissant une pointe d'irritation malgré moi. Car oui, la peur m'envahissait, il m'intimidait, changeant à jamais ma perception de lui, bien que je sache qu'il ne me touchera jamais de la même manière qu'il l'avait fait pour cet homme. Tu crois ?
🥀Au même moment, les portes de la cabine s'ouvrent sur son appartement, et j'en profite pour sortir la première, me dirigeant sans attendre vers la chambre qui m'est destinée, et m'y m'enfermant.
Je me laisse tomber le long de la porte, enfouissant mon visage dans mes mains pour sangloter de nouveau. Papa, dans quel pétrin me suis-je donc fourrée ?
🥀Assise sous le jet d'eau brûlant, mes pensées se perdent dans la soirée. Le souvenir du sang, de la colère, de la peur, du visage d'Hector. Ma tête repose sur mes bras croisés sur mes genoux. Ça fait une demi-heure que je suis là, je reste ainsi, immobile, pleurant, tentant de contrôler ses images qui, dès que mes paupières se ferment, elles ressurgissent. Je me force à fixe sur un point à l'horizon, pour me concentrer sur autre chose, mais en vain. Non, penser à autre chose, tout sauf ça.
Mes yeux rencontrent le maudit bracelet que j'ai lancé à travers la douche. Quelle est cette chose exactement ? Cette femme me voulait...
À cette pensée, une décharge électrique me traverse le ventre. Elle voulait miser sur moi, et dès qu'elle voit, je devenus instantanément inestimable. Bon sang, qu'est-ce que c'est que cette merde ?
🥀Lorsqu'une paire de mocassins noirs entre dans la cabine de douche, je bondis en poussant un cri, reculant pour découvrir Nathanne, toujours vêtu de la même tenue, s'approchant.
— Non ! Part ! lui ordonné-je d'une voix sèche.
Mais comme toujours, il m'ignore et s'agenouille devant moi, sous le jet qui le trempe directement, le sang présent sur ses vêtement, colore l'eau qui s'évapore dans les canalisations. Ses mains se posent sur mon visage pour effleurer mon front, puis ma bouche, mais je me recule malgré la paroi de la douche qui m'en empêche complément.
— Ne fait pas ça s'il te plait, l'imploré-je en murmurant. Laisse-moi.
🥀Un soulagement m'envahit lorsqu'il écarte sa tête pour m'examiner sans retirer ses mains.
— Tu m'as fait peur, tu me fais peur, répète-je comme une prière.
Il me fixe en silence, sans un mot.
— Qui es-tu vraiment ?
À mes mots, Nathanne se raidit et, sans détourner son regard, il prononce d'une voix sèche :
— À ton avis ? Qui suis-je ?
Mon cœur s'alourdit, ainsi que ma tête et un bourdonnement envahit mes oreilles. Je vais faire un malaise, j'ai peur de la vérité qui me hante :
— Un tueur à gages ?
🥀Je retiens mon souffle, mais je reprends la parole avant qu'il ne puisse répliquer :
— En fait, non, je ne veux pas savoir, tais-toi.
Il caresse sa barbe naissante, un sourire en coin. Putain ! Il est...
— Je ne peux pas te dire ce que je suis, mais je peux te dire ce que je ne suis pas, et non, Victoria, je ne suis pas un tueur à gages.
Ses mots font battre mon cœur encore plus fort, la nausée m'envahit et me provoque des sensations de vertige.
Non, je refuse de savoir ! Comment pourrais-je aimer un homme comme lui ? C'est impensable, pour tant c'est bien le cas. Et putain !
— D'accord. J'aimerais juste être seule, s'il te plaît.
— Tu es sûre ?
— Oui.
🥀Pourtant, ce n'est pas ce que je ne veux pas qu'il parte.
— Alors, je te laisse tranquille.
— Attends, quelle est la signification de ton bracelet ?
Son visage se crispe, il mord sa lèvre si intensément que j'ai peur qu'elle ne cède sous la pression de ses dents.
— Je préfère que tu ne connaisses pas vraiment son utilité.
— Pourquoi ? Je ne pense pas que cela fasse une grande différence, maintenant, lui dis-je.
Il sait très bien à quoi je fais référence. Hector.
— Je l'utilise pour des choses qui ne te regardent pas. J'ai agi sans réfléchir, mais sois-en certaine, tu n'auras pas à le découvrir. D'ailleurs, passe-le-moi.
🥀Je montre l'objet du doigt, il se lève, le prend, puis quitte la douche comme convenu, me laissant seule.
Je l'utilise pour des choses... Quels secrets cachent cet objet ?
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♥️ coucou ♥️🥰
🥀J'espère que vous allez bien mes chers lecteurs ! 🥀♥️
BIG bisousss ♥️♥️♥️♥️♥️
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LES YEUX DU SCANDALE. DARKROMANCE. (réécriture)
Romance⚠️ DARKROMANCE ⚠️ Le jour où Victoria Williams a posé un pied dans l'entreprise Maria's, tout son quotidien s'est vu totalement chamboulé, se retrouvant au coeur d'innombrables ennuis, de mystères, de menaces et d'un inconnu qui ne cesse de l'harcel...