-Amber-
Un peu plus d'un mois s'était écoulé. J'étais de retour dans le Cheshire, mon père était sortit de l'hôpital, et j'avais presque l'impression d'être de retour dans mon ancienne vie; la vie avant la gloire.
Presque.
Il y aura toujours une personne qui manque à ma vie ; une personne qui avait réussi à occuper une place spéciale dans mon cœur. La chose à propos de cette personne était bien que je tentais de l'oublier, ou du moins essayai de ne pas pensé à lui aussi souvent que je le faisais. C'était difficile d'échapper à son visage vu qu'il était à la télévision, les magazines, les nouvelles et stations de radio. Mon père ne savait pas vraiment qui il était, seulement son nom et je n'avais pas parlé de lui depuis que j'étais arrivée. Ma mère savait que quelque chose n'allait pas la minute où nous nous sommes retrouvées à l'aéroport. Aucune question n'avait été posée ; elle m'avait ramené à la maison, en gardant la conversation loin des sujets à risque.
Cela l'était jusqu'à la semaine avant la première du film, lorsque mon père me dit quelque chose que je ne pourrais jamais oublier.
Il était couché sur le canapé, son fauteuil roulant à côté de lui. Il était évident que ses pensées étaient ailleurs vu qu'il ne remarqua même pas ma présence. Je cherchai quelque chose dans le frigo pour satisfaire mon estomac alors qu'il gargouillait.
- J'ai fait un rêve, du moins c'est ce que je crois, quand j'étais dans mon coma.
- Ah oui ? Répondis-je, me tournant pour lui faire face.- La chose drôle est, Papa continua... Je ne savais pas que c'était toi, jusqu'à récemment, tu sais, la fille de mon rêve. C'est toi, dans une version plus âgée.
- Vraiment ? Je récupérai la bouteille de lait et la remis dans le réfrigérateur, puis cherchai un verre dans l'une des armoires.
- Que se passait-il ? Je pris rapidement l'un des verres, en le plaçant sur le comptoir et en dévissant le haut de la bouteille de lait.
- Tu te mariais. Mon père soutenait son corps en une position assise, tournant la tête pour me regarder.Tu étais dans cette belle robe de marié et tu avais le plus beau des sourires sur ton visage.
Je versai lentement le lait au chocolat dans mon verre, mes sourcils formés dans un petit froncement.
- Puis-je te demander ... avec qui je me mariais ?
- Je ne sais pas son nom. Papa haussa les épaules. Mais je n'ai pas oublié son apparence. Il était dans un smoking, son sourire similaire au tien. Il semblait familier, mais je ne me souviens pas l'avoir vu avant. Cheveux frisés, yeux verts, et des fossettes...
J'avais levé le verre à mes lèvres pour prendre une gorgée, mais à la seconde où mon père dit "cheveux bouclés" le verre glissa de mes doigts et s'écrasa au sol, le lait se renversant de partout.
- Merde ! Me maudis-je, me précipitant pour trouver une serviette et nettoyer le gâchis.