Aujourd'hui, était la première du film. J'aurais dû y aller seule, mais mon père avait insisté pour venir. Disant quelque chose sur le fait qu'il voulait être l'une des premières personnes à voir le film. Il n'y avait aucun moyen que je puisse lui dire non.
Nous étions maintenant dans l'avion. L'agent de bord parlait, mais je ne l'écoutais pas. J'étais occupée à jouer avec mes doigts et de me sentir plus nerveuse que je n'avais jamais été avant pour la première d'un de mes films.
- Tu vas bien ? Me demanda Papa, sa main tombant sur mon genou. Tu sembles nerveuse.
- Je le suis. Avouai-je, penchant la tête en arrière, sur le siège.
Il y avait tellement chose pour lesquelles je m'inquiétais ; tellement que cela me rendait nerveuse.
- Je ne vois pas ce qui t'inquiète. Dit mon père. C'est juste la première d'un film.
- L'avant-première de mon film. Le corrigeai-je. Il y aura des paparazzis et la télé, qui vont m'étouffer de questions.
Je fermai les yeux, craignant le moment lorsque je marcherais sur ce tapis rouge.
- Tu ne peux pas y répondre ?
Papa me jeta un regard confus, probablement parce que j'étais devenue la grande actrice d'Hollywood et que j'avais déjà été à de nombreuse avant première, que je ne pourrais même pas les compter.
- Ce n'est pas ça, je ne veux pas y faire face. M'expliquai-je. Ce sont les questions qu'ils vont poser, qui m'inquiètent.
- Quel genre de questions ? Papa sillonna ses sourcils.
Je poussai un soupir.
- Je ne veux pas en parler.
Mon père me prit la main, ce qui me fit sourire légèrement.
- Tu n'as pas à le faire maintenant, me dit-il. Mais je sais que quelque chose te tracasse depuis que tu es à la maison. Quoi qu'il en soit, tu auras à en parler tôt ou tard.
Je massai mes tempes, en fermant les yeux.
- Je sais.
- Viens là. Me dit-il, enveloppant son bras autour de ma taille, me rapprochant de lui. Ma tête se posa sur son épaule et je dus retenir mes larmes à son geste. Il y avait quelqu'un que j'aimais - et que j'aime toujours - qui avait l'habitude de faire ce geste.
À ma grande surprise, j'avais dormi pendant tout trajet en avion. C'est mon père qui me réveilla lorsque nous arrivâmes. J'attendis que tout le monde sorte de l'avion avant de me lever et de récupérer le fauteuil de papa. Je l'aidai rapidement à s'asseoir, refusant gentiment l'aide d'une hôtesse de l'air lorsque nous le proposa. Je poussai mon père dans l'allée de l'avion, restant silencieuse tout le temps. Nous n'avions pas à nous soucier de nos bagages. J'avais apporté un simple sac à dos avec des vêtements de rechange pour mon père et moi, nous n'étions là que pour la nuit et ensuite, je rentrerais à Cheshire dans la matinée. J'avais obtenu une audition pour un film à Londres demain après-midi.
Lorsque je sortis de l'aéroport, mon téléphone se mit à vibrer, signalant que je recevais un appel. Je le récupérai de ma poche, avant de le placer entre mon oreille et mon épaule, sans prendre la peine de regarder le numéro de l'appelant.
- Bonjour ?
- AMBER ! La voix irlandaise familière me fit sursauter.
- Niall ! Marmonnai-je, en arrêtant le fauteuil de mon père, en face de la limousine qui nous attendait.
- Hey !
- Tu viens à l'avant-première, non ? Demanda-t-il tout de suite, l'excitation claire dans sa voix. Je souris.
C'était comme avant. J'avais hâte de voir les garçons de nouveau. Mais il y avait lui ...
- Bien sûr ! Rigolai-je. C'est mon film. Soulignai-je.
- Bien sûr.
Je pus presque sentir son sourire à travers le téléphone.
- Tu me manques !
- Tu me manques aussi. Avouai-je.
- Est-ce AMBER ?! Une voix haute et forte se fit entendre en arrière-plan. Je reconnus Louis.
- Tu- Commença à dire Niall, mais Louis ne le laissa pas terminer.
- Amber ! Je supposai qu'il avait arraché le téléphone de blondie. Ça fait des siècles !
- Tu es si dramatique, Lou. Je roulai mes yeux, l'imaginant hausser les épaules.
- On me la déjà dit.
- Comment vont les autres ? Décidai-je de demander. Liam et Danielle s'aiment toujours aussi autant ? Zayn est fidèle à Carly ?
- Liam et Danielle ? Louis rit. Ces deux-là sont plus qu'amoureux. Quant à Zayn et Carly ... Il fit une pause. Cette fille va le tuer, Amber. Soupire-t-il. Mais il ne peut pas s'en détacher.
C'est à mon tour de rire.
- J'imagine ... J'hésitai avant de finalement demander :
- Et Harry ?
Il eut une longue pause et pendant une minute, je crus que l'appel avait pris fin.
- Il s'est accroché. Répondit enfin Louis, d'un ton triste. Tu lui manques, Amber.
J'avalai, en regardant le chauffeur de la limousine aider mon père à monter à l'intérieur.
- Oh. Je ne savais pas quoi dire.
- Amber ? Mon père me fit signe de monter dans la limousine.
J'hésitai avant de décider qu'il était temps de raccrocher.
- Hey, Lou ? Je dois y aller. Dit à Niall au revoir de ma part.
Je ne lui laissai même pas le temps de répondre. J'appuyai sur 'Raccrocher' et entrai dans la limousine à côté de mon père. Le conducteur ferma la porte et se précipita de l'autre côté pour s'asseoir dans son siège.
J'expirai.
- Qui était-ce ? Me questionna mon père, la curiosité écrit sur son visage.
- Certains de mes amis. L'informai-je.
- Des amis intimes ? Papa leva un sourcil.
Je ne pus m'empêcher de rire et secouer la tête.
- Non, papa. Seulement des amis.
Après avoir réservé notre chambre d'hôtel et s'être changer dans nos tenues que nous avions choisies pour la première, nous étions enfin arrivés sur le tapis rouge. Le stress me rongeait et tout ce que mon père pouvait faire était de me tenir la main, de façon rassurante. Lorsque la limousine s'arrêta devant l'entrée, je pus entendre le bruit des fans et des paparazzi déjà à l'extérieur. C'était fou. On pouvait même voir les flashs à travers les vitres teintées.
- Aller.
Les portes de limousine s'ouvrirent et je me dépêchai pour aider mon père à s'asseoir dans son fauteuil roulant. Les paparazzi commencèrent déjà à crier des questions, dont certaines étaient dirigées vers mon père et je commençais à craindre qu'il ne soit pas capable de les supporter. J'avais tort. J'avais le père le plus fort.
- Amber ! Un des paparazzi m'appela. Amber, est-ce votre père? Comment vont les choses dans votre vie ?
- M. Skywood, que pensez-vous de la vie de votre fille ?
Ensuite, quelqu'un hurla l'une des questions que je craignais.
- Amber ! Amber ! Êtes-vous toujours avec Harry ? Que c'est-il passé entre vous ? L'aimez-vous ?
- Etes-vous toujours en contact ?
- Les rumeurs cour que l'un d'entre vous aurait trompé l'autre. Est-ce vrai ?
- Savez-vous pourquoi Harry à quitter la scène lors de son concert à Houston cette semaine ?
J'ignorai toutes les questions, permettant aux gardes du corps t'aider mon père et moi à traverser la foule, mais cette dernière question me surprit. Harry avait quitté la scène lors de son concert à Houston ? Pourquoi avait-il fait ça ? Je ne pus m'empêcher de me demander, si même une petite partie de la raison, me concernait.
Enfin, nous fûmes escortés sur le tapis rouge. Je saluai beaucoup de visages familiers, lançant le plus beau sourire que je pouvais avoir aux fans et aux paparazzi alignés autour du tapis.
- Amber ! Une voix me fit sursauter. Oh, ça fait longtemps ! Paulo se précipita pour m'embrasser, plantant un gros baiser sur chacune de mes joues. Tu as magnifique, mon amour. Me complimenta-t-il, ses yeux tombant sur ma robe. Absolument magnifique !
- Elle l'est. La voix de mon père se fit entendre.
Je baissai les yeux pour voir, un grand sourire sur son visage. Paulo sembla surpris.
- Oh, mon Dieu ! Vous devez être M. Skywood ! Paulo alla pour l'embrasser, mais il s'arrêta, lui tendant la main à la place. Mon père en rit.
- C'est un plaisir de vous rencontrer.
Paulo hocha la tête.
- De même. Répondit mon père.
- Je dois saluer les autres acteurs. Nous dit Paulo. C'était agréable de vous voir ! Il nous donna un signe de main et salua les personnes derrière moi.
- Bel homme. Dit mon père, un regard amusé dans ses yeux.
Je ris.
- C'est Paulo. Le meilleur réalisateur de LA, mais pas le plus sérieux. Lui fis-je remarquer. Papa rit doucement.
Je continuai de marcher sur le tapis rouge, poussant le fauteuil de mon père et m'arrêtant pour signer quelques autographes. Tout allait bien, à mi-chemin du tapis, je repérai le garçon que je cherchais.
- Niall !
- Amber ! Il se tourna, courant vers moi, enveloppant ses bras autour de moi.
- Tu m'as manqué comme pas possible !
Je ne pus m'empêcher de rire, en répondant à son étreinte, respirant son odeur familière Armani. Où sont les autres gars ?
- Qui sont ces gars dont tu parles ? Une autre voix nous interrompu, nous faisant nous retourner.
- Louis ! Souris-je, l'enlaçant.
- Hé, poupée. Il me serra étroitement.
- Louis, Eleanor te cherch- Amber !
Maintenant, c'était Liam qui me tira dans ses bras.
- Je suis heureux de te voir !
- Moi aussi, Liam. Je l'enlaçais en retour avant de m'éloigner.
- Danielle est ici ?
Il hocha la tête.
- Elle est avec Zayn, Carly, et Eleanor. Sourit-il à la pensée de sa petite amie. Tu veux que j'aille la chercher.
- Non. Je vais aller la saluer moi-même. Ne t'inquiète pas.
- Très bien.
- Oh ! Je me rendis compte que j'avais oublié de présenter mon père. Les gars, c'est mon papa. Papa, c'est Liam, Louis et Niall.
- Bonjour. Ils parlèrent tous en même temps, en souriant à mon père. Ravi de vous rencontrer.
- Moi aussi, les gars. Mon père hocha la tête.
- Eh bien, dis-je. Je vais aller trouver Danielle, Zayn, et Carly. On se voit plus tard les gars. Vous m'aviez manqué !
- Toi aussi, tu nous avais manqués ! Admit Niall, avant que je ne commence à marcher avec mon père.
- Où as-tu dis qu'il avait un buffet ? L'entendis-je demander Liam.
Je ris de moi-même, secouant la tête et regardant vers le bas alors que je marchais. Niall ne va jamais changer. Je l'imagine plus tard, être un vieil homme insouciant demandant constamment à sa femme à man-
- Amber, attention ! M'avertit mon père, me sortant de mes pensées.
Effectivement, le fauteuil roulant frappa les jambes de quelqu'un avant que je puisse avoir le temps de m'arrêter. Je me reculai, bégayant mes excuses.
- Je-je suis désolée ! C'est de ma faute ! Je ne regardais pas-
Je levai les yeux et perdus ma capacité de parler. La personne dans laquelle j'avais foncé me regarda, ses yeux verts si familier, remplie d'une seule émotion : la tristesse.
Harry.
Dès qu'il me vit, cette émotion fit remplacer par d'anciens sentiments ; alors que les souvenirs inondaient nos deux têtes. J'eus du mal à les repousser, en essayant d'éviter son regard. Je ne sais pas ce qui se passerait si je le regardais dans les yeux trop longtemps. Aurais-je ressenti l'envie de l'embrasser ; courir mes doigts dans ses boucles ; lui dire que mes sentiments pour lui n'ont jamais et ne changeront jamais ? Je ne savais pas. C'est pourquoi je détournai le regard.
- Amber, Harry commença à parler, me prenant par surprise. Tu es très belle.
Mon cœur s'accéléra.
- Euh, merci. J'hésitai avant de finalement le regarder dans les yeux. Comment vas-tu ? Maintenant, c'était au tour d'Harry de détourner le regard, poussant ses mains dans ses poches.
- Je vais très bien. Mentit-il.
- Oh. Dis-je. C'est bien.
- Pouvons-nous parler ? Laissa-t-il échapper tout à-coup, me faisant sursauter.
Je me retrouvai à secouer rapidement la tête, commençant déjà à pousser de nouveau le fauteuil de mon père.
- J'ai vraiment besoin d'aller chercher Danielle, Zayn, et Carly. Lui dis-je, les utilisant comme excuse. Je suis contente de t'avoir revu, Harry.
Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, je me précipitai lui, le laissant debout. Une fois que nous étions dans une zone moins fréquentée du tapis rouge, je m'arrêtai, repoussant rapidement les larmes qui menaçaient de tomber.
- Amber ? Mon père prit la parole. Amber, qu'est-ce qui ne va pas ?
- Je suis juste ... rien.
J'empoignai de le, avant de baisser la tête, gardant les yeux fermer.
- Amber, dit Papa, cette fois de sa voix douce. Était-ce Harry ? Il était celui de mon rêve avec toi.
- Papa, ma voix se brisa, mais je. C'était juste un rêve. Ça ne voulait rien dire. Dis-je sèchement, même si je le regrettai rapidement. Ça ne voulait rien dire ...
- Très bien. Dit finalement mon père, mais je savais qu'il reviendrait dessus à nouveau. Mon père n'a jamais aimé que je lui cache des choses. Il n'y a jamais eu de secrets entre nous ; du moins pas jusqu'à maintenant.
- Va trouver les personnes que tu cherches. Me dit-il. Relève la tête et met un sourire sur ton visage. Au moins faire semblant d'être heureuse jusqu'à ce que nous sortions d'ici, ok ?
Je hochai la tête, prenant une profonde inspiration. Il fallait bientôt qu'on se rende à l'intérieur pour. En réalité, je ne voulais pas le regarder. Je ne voulais pas voir Harry et moi jouer sur l'écran comme si de rien n'était entre nous ; comme si tout était parfait. Je savais que toutes ces émotions continueraient simplement à m'inonder de nouveau. Je ne pouvais pas les contrôler.
- Amber, une voix féminine me salua par-derrière. Hey !
J'écoutai ce que mon père m'avait dit. Essayant de sourire, je me retournai pour faire face à la propriétaire de.
- Daniel !
Nous enveloppions toutes deux nos bras autour de l'autre, dans une étreinte rapide.
- Ça fait tellement longtemps ! S'exclama-t-elle. Comment vas-tu ?
- Super. Mentis-je, avec un haussement d'épaule. Et toi ?
- Génial ! Admit-elle, l'amour visible dans ses yeux bruns. Tout simplement génial.
Elle était une fille chanceuse. Même si elles ne pouvaient pas être constamment près de Liam, ils avaient trouvé un moyen de faire que ça fonctionne. Je n'ai jamais vu deux personnes plus amoureuses l'une de l'autre. En fait, j'étais un peu jalouse de ce qu'ils avaient.
- C'est bon à entendre. Je souris. Avez-vous vu Carly et Zayn ? Liam m'a dit qu'ils étaient avec toi. Danielle hocha la tête.
- Ils sont déjà à l'intérieur du cinéma. Ils doivent être assis à l'avant, près de toi et Harry.
Mon visage tomba à la mention du nom d'Harry. Je suis obligée de baisser la tête encore une fois, ayant du mal à repousser mes larmes, que Danielle remarqua.
- Oh ! Amber, je suis désolée. Je ne-
Je la coupai :
- C'est bon. On se voit à l'intérieur.
Sans dire un mot de plus, je me détournai, poussant le de mon père vers l'entrée du cinéma. Je n'avais même pas eu l'occasion de le présenter à Danielle. Il ne me l'avait pas fait remarquer. Il resta silencieux, tout le long.
Il y avait seulement quelques personnes à l'intérieur du cinéma, dont la plupart, je reconnus comme figurants du film. Je les saluai en passant, faisant tranquillement mon chemin jusqu'à la première rangée.
- Tu ne sembles pas vraiment excité. Observa mon père, alors que je m'asseyais sur mon siège.
Je haussai simplement les épaules.
- Être excité à propos de quoi ?
- C'est ton film ! Souligna Papa, poussant ma jambe. Tu devrais être excité. Même un tout petit peu.
- En fait, papa. Luis dis-je. Je suis pressée de rentrer à la maison.
- Déjà ?
Je hochai la tête. Papa posa sa main sur mon genou, ce qui me fit sourire légèrement.
- Je te l'ai déjà dit. Tu peux tout me dire, Amber.
Je penchai ma tête en arrière, fermant les yeux.
- Je sais.
Rien d'autre ne fut dit. Le théâtre se remplit et je vis enfin Carly et Zayn. Le film commença et je me retrouvai à regretter ma décision d'être venue. Je refusai de regarder l'écran. Au lieu de cela, je jouai avec mes doigts et essayai de me concentrer sur autre chose. C'était dur, mais je réussis à attendre que le film se finisse sans verser une larme, même si elles me suppliaient de sortir.
Harry était assis quelques sièges à côté de Louis et je ne pus m'empêcher de lui jeter un coup d'œil. Tout semblait dur pour lui aussi. La plus part du temps son visage était enterré dans le cou de Louis et il semblait presque pleurer. Est-ce qu'il pleurait ? Je ne pouvais pas le dire. Était-il possible qu'Harry soit beaucoup plus faible qu'il ne le montre ? Si seulement tout le monde savait que je n'étais pas aussi forte que je semblais le montrer. Je savais que je m'effondrais tôt ou tard. Mieux vaut tard que tôt.
Après la première, je dis rapidement mes au revoir à Niall, Liam, Zayn, Carly, Eleanor, et Danielle. Louis avait disparu. Était-il avec Harry ? Je ne savais pas. Je ne pense pas vouloir le savoir non plus. Je poussai mon père vers la sortie et fis mon chemin vers la limousine. Je l'aidai à monter et rentrai à mon tour, prête à arrêter le combat que j'endurais. C'est alors que les larmes commencèrent à couler sur mon visage.
- Oh, Amber. Mon père se rapprocha, prenant ma main dans la sienne. Qu'est-ce qui ne va pas, bébé ?
- Papa ? J'essuyai mes larmes, mais c'était inutile. Mes yeux se remplissèrent immédiatement. Papa, il y a beaucoup que je ne t'ai pas dits et que j'aurais dus.
- Et qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-il doucement, son attention complètement sur moi.
Je fis enfin en mesure de tout dire à mon père. À propos d'Harry et moi, le passé et notre présent. Je lui dis absolument tout et pendant tout ce temps, il resta assis à m'écouter. Quand j'eus fini, ses sourcils se froncèrent et il détourna le regard, prenant d'une inspiration.
- Amber ... Mon père me regarda dans les yeux, son ton plein de gravités. Il n'y a qu'une chose que je vais te dire.
J'écoutai attentivement, impatiente d'entendre quels mots bien veillant mon père avait pour moi.
- Tu n'as pas peur de l'obscurité. Tu as peur de ce qu'il y a dedans. Tu n'as pas peur de la hauteur. Tu as peur de tomber. Il s'arrêta, repoussant une mèche blonde de mes yeux. Tu n'as pas peur que les choses ne marchent pas entre toi et Harry. Tu as peur d'être blessé.
