𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐 - 𝐑𝐚𝐭𝐭𝐫𝐚𝐩𝐞𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞

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𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝'𝐄𝐥𝐞𝐧𝐚.

𝙴𝚕𝚎𝚗𝚊.

- Voilà c'est la fin, dis-je.

Je lève les yeux et rencontre ceux de ma meilleure amie, Kayla. Elle me regarde complètement abasourdie par le récit de la mission.

Après que je sois descendue du toit, j'ai réussi à les semer. Je suis donc rentrée chez moi après avoir vérifié qu'ils ne m'avaient pas suivie.

- T'ES MALADE OU QUOI ? hurle-t-elle, PUTAIN ! JE VA DÉFONCER LEO ! IL EST MORT CE CON !

Elle fait les cents pas dans mon salon et son attitude m'exaspère.

Il pouvait pas me demander a moi, cet face de rat, je vais le bouffer putain ! chuchote-t-elle en essayant de se calmer.

Kayla lève les yeux vers moi. Soudain elle s'approche et m'entoure de ses bras.

Ça va bien se passer, je vais t'aider ok ? Qu'est ce qui t'as pris d'enlever ta capuche Elena ?

Tout en me détachant d'elle, je m'avance vers la cuisine et me sert un verre . Je bois une gorgée avant de rétorquer :

- Tu ne diras rien à Léo.

C'est une question ? Si c'est le cas la réponse est non.

Je serre la mâchoire, si elle lui dit il va s'en vouloir.

Et donc ? Il nous a mis dans la merde

Ça fait deux jours depuis cet incident, et mon stress a littéralement explosé. J'ai demandé à Kayla de faire des recherches, c'est son domaine de toute façon, mais rien sur les maudits gangsters.

Tu vas quitter la ville ? me questionne-t-elle

C'est pas très envisageable comme solution. Le problème c'est que des gens ont vu mon visage. Ça n'arrive jamais.

Tu sais bien que j'ai mes engagements ici, rétorquais-je d'un ton plus froid que d'habitude.

Mon amie s'affale sur le canapé en soufflant "je sais", d'un coup elle se redresse :

Si c'est ce à quoi je pense, je peux te remplacer.

Tu sais bien que non Kayla, le Suprême n'accepterait pas des changements aussi soudain. Et puis tu es toi même engagé auprès de la mafia albanaise.

Kayla est une hackeuse et une tireuse professionnelle, elle s'est engagée à sa sortie de la Confédération auprès de la mafia albanaise, elle voulait rester en contact avec ses racines, quel que soit le moyen.

En ce qui me concerne, je ne peux pas me permettre d'être traquée par une personne supplémentaire, il y en a déjà trop.

Sans une parole de plus, je tourne les talons pour aller me préparer, aujourd'hui je travaille et même si c'est un bas salaire étant donné que je travaille seulement  quelques fois par semaine, je dois malgré tout subvenir à mes besoins.

Même si j'ai une source de revenus plus importante, elle n'est pas fiable sur le long terme.

Devant mon armoire, j'opte pour une robe en soie bleue nuit qui arrive a mi-cuisse et et une paire de talons noir.

Une fois prête, je déverrouille grâce à mon empreinte le coffre aménagé pour les armes.

Une psychopathe dans l'âme.

𝐓𝐡𝐞 𝐕𝐨𝐢𝐝Où les histoires vivent. Découvrez maintenant