𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟏𝟎 - 𝐇𝐨𝐦𝐞, 𝐬𝐰𝐞𝐞𝐭 𝐡𝐨𝐦𝐞.

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𝐖𝐞𝐬𝐭𝐰𝐨𝐨𝐝, 𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬




𝙴𝚕𝚎𝚗𝚊.




Cela fait des heures que j'erre dans la nuit glaciale. On est censé être en novembre, pourquoi il fait autant froid ?

J'ai remarqué que nous étions dans le quartier de Hollywood Hills, et j'habite à Westwood, à la limite de Beverly Hills. Merde !



***


Après des heures de bus, j'arrive enfin dans mon quartier. C'est pas trop tôt. Je sors mes clés et entre dans mon bâtiment.

Arrivée à mon palier, je remarque de la lumière, il y a quelqu'un ici. Je deverrouille lentement la porte, en me préparant à attaquer.

J'entre dans l'appartement et j'entend des... pleurs ?

Je me précipite dans le salon et découvre Kayla au milieu d'un bazar impossible. Elle est assise sur le canapé et renifle, il y a des emballages de plats préparés partout, des gobelets à expresso vides, une carte avec des points entourés en rouge.

Elle m'a cherché...

Kayla ? dis-je doucement.

Elle se retourne rapidement vers moi. Mon amie se lève et se précipite vers moi en sanglotant. Elle me serre dans ses bras, et je grimace de douleur à cause de mes blessures.

– Put... j'ai cru... que t'étais ... morte, dit-elle en sanglotant. Où t'étais passée ? (Elle se recule pour m'observer) Je veux un nom, qui t'a fait ça ?

– Kayla, calme toi, il faut que je t'explique des choses, dis-je.

Un bruit se fait entendre au niveau de la porte d'entrée. Léo entre à toute vitesse dans le salon.

C'est une putain de blague, elle l'a appelé ?

Quand il me voit, il me saute dessus en embrassant le sommet de ma tête :

– On a eu tellement peur, putain t'était ou ? On t'a cherché partout ? C'est les Reapers ? Pourquoi t'es blessée ? demande-t-il précipitamment.

Je lance un regard à Kayla, elle baisse les yeux. Je me détache de Léo. Je comprend qu'ils se soient inquiétés, et que je leur doit des explications. Mais je me sens tellement sale, il faut que je nettoie ma peau pleine de sang sec.

– Je vais prendre une douche et après je vous explique tout, dis-je en me dirigeant vers la salle de bain.

Les deux hochent la tête plusieurs fois.

J'entre dans la salle de bain et enlève mon trench. Je croise mon reflet dans le miroir. Je suis dans un sale état.

Ne regarde pas ton dos... Ne regarde pas ton dos...

Ma robe de soirée est déchirée sur les flancs, ma peau est maculée de sang séché, mes cheveux bruns sont tellement emmêlés. En ce qui concerne mon œil gauche, il est entre le jaune et le violet, j'ai une coupure sur l'avant bras, sans compter bien sur l'empreinte du couteau dans mon épaule.

𝐓𝐡𝐞 𝐕𝐨𝐢𝐝Où les histoires vivent. Découvrez maintenant