𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟒 - 𝟏𝟎𝟕

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𝕄𝕚 𝕘𝕖𝕟𝕥𝕖 - 𝕁. 𝔹𝕒𝕝𝕧𝕚𝕟, 𝕎𝕚𝕝𝕝𝕚 𝕎𝕚𝕝𝕝𝕚𝕒𝕞


ℂ𝕙𝕒𝕟𝕥𝕒𝕛𝕖 - 𝕄𝕒𝕝𝕦𝕞𝕒, 𝕊𝕙𝕒𝕜𝕚𝕣𝕒




𝐋𝐨𝐬 𝐀𝐧𝐠𝐞𝐥𝐞𝐬, 𝐔𝐒𝐀





𝙴𝚕𝚎𝚗𝚊.






Les fêtes de Noël passent sans encombre. Kayla est repartie voir sa famille en Albanie, quant à Léo, il n'est toujours pas rentré de sa mission à Seattle.

Mon amie m'a proposé de venir avec elle, mais je n'ai pas la tête à ça, a mentir a sa famille ou simplement le fait d'être spectatrice de la bonne humeur que je n'ai jamais reçue.

Comme toujours, je suis seule, et c'est peut être mieux ainsi. Il y a quelques personnes que j'aimerai garder près de moi, mais je ne peux pas les mettre en danger. Cela dit, je ferai tout pour eux, quitte à le payer de ma vie.

J'enfile mes escarpins Louboutin qui accompagnent ma robe courte à manche longue noire et à épaules dénudées. J'ai choisi de ne pas mettre de collants, même si je pense que je vais le regretter au vu du froid de cet hiver.

Les plumes au bout des manches de ma robe passent assez difficilement dans mon long manteau gris. Je noue la ceinture autour de ma taille, récupère mon sac et ferme la porte de mon appartement.

Ce soir, je vais aller empocher de l'argent, vu que je n'ai plus de travail en boite. Depuis que je ne peux plus exercer comme assassin, je n'ai pas vraiment de revenus permanent, le job de chez Joseph me permettait au moins de payer mes factures.

Mais maintenant que je suis vidée, je vais devoir puiser dans les réserves, à la fois des paiements du Suprême mais aussi de l'argent que j'ai gagné en tant qu'assassin.

Les negotium sont le 28 décembre.

Nous sommes le 28 décembre.

Mes talons claquent sur le trottoire humide, je réajuste mon sac sur mon épaule et traverse les rues. Jusqu'à cet endroit.

Kayla attend le nez dans son téléphone devant le garage souterrain. Dès qu'elle me voit, elle relève la tête et m'accueille avec un grand sourire.

– Mon bébé, dit-elle en me serrant dans ses bras, tu sens trop bon !

Je la remercie brièvement puis nous nous dirigeons vers les garages souterrains. Les barrières automatiques nous empêchent de passer. Un vigile est présent dans une cabine.

Bonsoir, dis-je, nous avons un de nos biens dans ces garages.

Il me toise légèrement puis répond :

– Votre carte.

J'ouvre mon sac et lui tend la carte d'adhérent. Il la détaille puis nous ouvre les portiques de sécurité.

𝐓𝐡𝐞 𝐕𝐨𝐢𝐝Où les histoires vivent. Découvrez maintenant