𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟎 - 𝐍𝐞𝐰 𝐘𝐨𝐫𝐤 𝐑𝐨𝐥𝐥𝐬

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𝐕𝐢𝐥𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐬 𝐑𝐞𝐚𝐩𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐇𝐚𝐦𝐩𝐭𝐨𝐧, 𝐋𝐨𝐧𝐠 𝐈𝐬𝐥𝐚𝐧𝐝, 𝐍𝐞𝐰 𝐘𝐨𝐫𝐤



𝙴𝚕𝚎𝚗𝚊.




Je me réveille en sursaut après un énième cauchemar. Ma respiration est trop rapide, il me faut de l'air, de l'air, de l'air.

Je titube en sortant du lit, les articulations toujours endormies par le sommeil. J'enfile mes chaussons et quitte ma chambre de substitution. Le silence est maître du lieu, on n'entend pas même un bruit.

Le plus discrètement possible j'avance vers les escaliers pour descendre au rez-de chaussé. Arrivée à la cuisine, je me sers un verre d'eau du robinet que je boit d'une traite.

En réalité, c'est le moment parfait pour s'échapper...

Mains sur le contoire de la cuisine, je réfléchis aux options qui s'offrent à moi. Si mes ennemis du passé font alliance avec les Reapers, que j'aurais trahis par ma fugue, il en est fini de moi.

D'ailleurs, je ne sais pas comment ils ont pu aussi facilement m'accepter dans leurs groupes. Il ne faut absolument pas qu'ils sachent qui je suis vraiment.

– Clac !

Le bruit me fait sursauter, mettant tout mes sens en alerte.

Défense !

Mécaniquement, ma main se saisit du verre vide, qui est explosé sur le comptoir. Je ramasse le plus gros morceau et me retourne d'un geste vif.

Une ombre se dessine devant moi, j'accule contre le frigo l'homme avec mon avant bras sous son cou et le débris de verre proche de sa joue.

– Tu veux pas tuer ton nouveau patron quand même ?

Je distingue les traits du visage de Knight dans la pénombre. Mon rythme cardiaque ralentit ou s'accélère je ne sais plus.

Soudain, notre position paraît intimiste, trop intimiste puisque nos deux corps sont collés, je lève les yeux vers lui et recule d'un bond vif en arrière, comme si son contact m'avait brûlé alors que lui se redresse calmement. S'il est impressionné, il ne le montre pas.

– Qu'est ce que tu fous ici, en pleine nuit en plus ? le questionnais-je.

– Je te retourne la question.

Il me regarde intensément, ou suspicieusement. On n'arrive jamais a suivre avec lui. C'est l'une des rares personnes que je n'arrive pas à déchiffrer.

Nos regards s'accrochent durant de longues secondes, il me détaille sans gêne. Et je frissonne alors que le chauffage de la maison est sûrement à son maximum.

Il baisse son regard sur ma main et je fais de même. Grâce au clair de lune, dont la lumière pénètre via la baie vitrée du salon, je vois que ma main est en fait, bien écorchée par les débris de verre. Cela crée plusieurs coupures superficielles.

Knight se penche vers l'îlot et déroule plusieurs papiers essuie-tout.

– Fait voir ça, dit-il.

𝐓𝐡𝐞 𝐕𝐨𝐢𝐝Où les histoires vivent. Découvrez maintenant