𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟔

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NDA: Bonsoir les loulous ! J'espère que vous allez bien, ce chapitre me tient vraiment à coeur, n'hésitez pas à me dire si vous l'avez apprécié ! Sur ce bonne lecture et... Enjoy ^^ 



BETH-ANNE


Nous avions couru, que dis-je, nous nous étions précipités au centre de la ville. À peine sommes-nous arrivés aux abords de la place que nous entendions déjà le bruit incessant et déchirant qui émanait du centre. Plus nous avançons, plus les cris se faisaient entendre et je commençais à me sentir oppressé. Les habitants partaient et se réfugiaient à l'intérieur de leurs maisons et je ne compris pas tout de suite cette panique générale. 

La panique fut tellement forte que je me fis bousculer brusquement par l'un des habitants et il m'emporta dans une chute violente avec lui. L'homme était paniqué et je me sentais un peu sonné. il ne demanda pas son reste et se leva en me dégageant de lui pour s'enfuir à nouveau à toute vitesse.

—Beth ! cria Hazel qui se baissa pour m'aider mais je l'arrêta en plein dans son geste.

—Ça va, ne t'en fais pas. répondis-je en me levant doucement, la main sur ma tempe.

J'avais un peu mal à la tête mais ce n'était rien à côté de ce qui se tramait devant moi en ce moment même. Des pleurs, des cris et des passants blessés. Il ne me fallut que quelques secondes de plus pour sentir mon cœur qui s'affola et que je ne comprenais ce qui se passait. Je reconnaissais. Je reconnaissais ces armes. Je reconnaissais cet uniforme. Je reconnaissais ces personnes.

Ô Ciel.

—Oh non...maugréais-je.

—Beth-Anne tu dégage ! Hazel, Marceau vous couvrez les habitants, on se rejoint à la Résidence . ordonna Logan.

Je tournais mon regard sur eux. Comment ça je...dégageais ? Marceau sortait ses deux précieuses dagues qu'il gardait toujours dans son dos, Hazel sortait déjà son lasso de son emplacement -attaché à sa ceinture- tandis que Logan... Logan lui, il sortait déjà un de ses deux poignards de son étui sur sa hanche, près à frapper si l'occasion venait à lui. Ils étaient des vrais guerriers, des survivants, des protecteurs.

—Non...implorais-je.

La foule, la panique, les cris, les pleurs. Je savais pourquoi ils étaient là. Je savais que mon ami était là. Peut-être que même Callum l'avait suivi à contrecœur. Je n'en savais rien, mais je sentais sa présence. Maël était ici et ça n'inaugurait rien de bon.

Maël. J'en suis sûre. Tu es la raison de ce carnage, n'est-ce pas ?

—Beth-Anne bouge ton cul bordel ! me criait Logan alors que j'entendais la foule et les dégâts devenir de plus en plus fort.

Je ne pouvais qu'observer ce qu'il se passait, impuissante; les agents pillent, renversent avec rage, ils bousculent, ils frappent, ils ordonnent, ils détruisent. Cette vision me prouvait qu'ils étaient des véritables tyrans. Le point de vue des actes changeait la donne de l'histoire. Je serrais mon arme avec férocité, elle me raccrochait sur terre, faire ça m'évitait de divaguer dans les actions qui défilaient devant mes yeux.

Logan agrippa mon poignet violemment, mais je ne sentais même pas la douleur, je savais pourquoi ils faisaient ça. Je sentais pourquoi ils étaient là. Je ne pu que me réfugier dans son regard; il était dur, sévère et en colère, extrêmement en colère. Logan qui avait toujours été calme depuis que je le connaissais, là c'était un tout autre homme. Et je ne l'aimais pas. J'en avais presque peur.

Ô 𝐉𝐎𝐋𝐈 𝐏𝐀𝐎𝐍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant