Chapitre 28 : Dixon

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Chapitre 28 : Dixon

— Pourquoi tu ne me dis pas où on va ? s'impatiente-t-elle tout en marchant à mes côtés.

Cela doit faire dix minutes que nous marchons et dix minutes qu'elle ne cesse de me poser des questions sur notre destination. Je sais que le lieu où nous allons lui plaira, mais j'espère qu'elle n'a pas encore eu le temps d'aller le visiter. Cette ville regorge de musée et de galerie sur des thèmes complètement différents allant d'une présentation de wagon à une exposition sur les gangsters. Lors de mes recherches, je ne m'attendais pas à ce qu'il y en ait autant. Ce milieu m'est inconnu et je ne sais pas si celui où nous allons sera à la hauteur, mais je l'espère.

Je saisis la main d'Ambre pour la rapprocher de moi et entreprends de faire des petits cercles sur sa peau pour la calmer. Une des choses que j'ai apprise avec elle, c'est que les surprises ne sont pas vraiment son truc. Son impatience et sa curiosité sont sûrement une des raisons pour lesquelles elle n'aime pas être dans l'inconnu. Alors que je me tourne vers elle, je vois ses lèvres s'ouvrir. Sans perdre une seule seconde, je m'empare de cette bouche pulpeuse ce qui a le don de la faire taire. Je m'en fous complètement d'être arrêté au milieu du trottoir, je savoure ce baiser. Depuis notre premier, je n'arrive pas à m'en passer. On dirait bien que j'ai trouvé ma drogue et celle-ci est puissante. Ma bouche se détache de la sienne à contrecœur et je la laisse près de la sienne frôlant ses lèvres. C'est un jeu dangereux parce que je suis prêt à faire demi-tour tout de suite pour en profiter davantage.

— Patience ma belle, nous sommes bientôt arrivés, lui confié-je mettant fin à cet échange intense.

Ses yeux plongent dans les miens, figeant tout autour de nous. Je ne sais pas ce qu'il se passe dans sa tête, mais lorsqu'elle se met à mordre sa lèvre inférieure, l'envie de m'emparer de sa bouche revient. Pourtant, ce n'est pas pour cette raison que nous sommes dans la rue.

— Bien que tu sois terriblement désirable à cet instant Ambre, nous devons arrêter cet échange de regard ou sinon je ne serais plus capable de me retenir. Et je tiens à faire cette sortie avec toi, alors allons-y.

Elle acquiesce d'un signe de la tête. Je reprends sa main et nous repartons en direction du musée. Il ne nous reste que cinq minutes de marche pour y parvenir. Le temps est idéal pour faire cette activité, et je dois dire que cela me plaît de sortir avec ma copine. Je ne songe à rien d'autre qu'à ce moment à deux. Un sourire apparait sur mes lèvres en pensant à celle qui me comble de bonheur, c'est un peu cliché de dire ça. Pourtant, mes sentiments pour elle ont été forts et intenses depuis le départ.

Malgré un parcours de vie difficile, je ne me sens bien que lorsqu'elle est là. Je ne m'étais pas rendu compte avant de la rencontrer que je n'étais pas entier. L'avoir à mes côtés fait de moi un homme enfin complet. Comme si elle était la pièce manquante d'un puzzle abîmé par les épreuves que j'ai dû traverser.

— Qu'est-ce qui te fait sourire Dix ?

Les paroles d'Ambre ont le don de me faire revenir dans le présent. Nous nous sommes à nouveau arrêtés, mais cette fois nous sommes en face de notre destination. Ce n'est peut-être pas le moment ni le lieu adéquat pourtant, je ressens le besoin de lui livrer le fond de ma pensée. Je ne suis pas le genre de garçon qui va avoir du mal à se dévoiler, au contraire, je préfère être honnête. La communication est la clé de n'importe quel type de relation.

— Je ne me sens bien qu'à tes côtés Ambre, lui confié-je tout en lui déposant un baiser sur le front.

Ses yeux s'agrandissent de surprise. Je sais que pour elle, les compliments ne sont pas forcément habituels. En tant que petit ami digne de ce nom, je veux qu'elle se sente le mieux possible.

Il est mon avenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant