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Chapitre 43

Hey ! Je poste ce chapitre un peu tardivement, mais je crois qu'il en vaut un peu le coup ! ( enfin j'espère, en tout cas moi je l'adore )

Allez sur ce, bonne lecture !

📚

-Aria-

Trois coups sont portés à la porte.
J'accours vers cette dernière, mais me stop net, me résignant à regarder par le judas avant de l'ouvrir.

Fort heureusement pour moi, ce n'est que Nash. Je déverrouille donc la serrure et le laisse entrer.

Il ne pipe pas un mot et ses pas le mènent jusqu'à l'espace salon. En revanche, je remarque qu'il a ramené un petit sac avec lui. Je me demande ce que c'est.

Nash pose ses fesses sur la table, face à moi et toujours ce sac entre les mains. Il arbore un air légèrement gêné.
Ça commence sérieusement à me faire peur. Ce n'est pas habituel, il n'est comme ça que quand...

- Avant de rentrer je..., commence-t'il en passant une main à l'arrière de son crâne. Je suis passé prendre des maillots de bain, comme tu avais envie...

... que quand il s'apprête à être adorable.

- Oh... c'est trop gentil, le remercié-je, une main sur la poitrine, vraiment reconnaissante pour sa délicate attention.

- On peut y aller maintenant si tu veux ?

J'accepte immédiatement et il me sort de son sac un bikini tout simple, noir, qu'il me lance à travers la pièce et que je parviens à rattraper au vol.

Malgré moi, la plante de mes pieds reste collée au sol, m'empêchant de bouger. Même si, cette incapacité à faire n'importe quel mouvement provient en réalité de mon cerveau, un peu trop envieux d'observer Nash dans toute sa splendeur.

Je ne rigole pas, il est tellement beau... Il est complètement éreinté, mais malgré ça, il cherche encore à me faire plaisir, au lieu de partir se coucher. Et dieu sait à quel point ses yeux le supplient d'aller dormir sur le champ.

- Aria...? , pouffe-t'il en me sortant de mes pensées. Tu me reluqueras plus tard, va l'enfiler.

Je lâche un petit rire gêné et me dépêche de tourner les talons.

Quelques instants plus tard, j'ai enfilé le maillot de bain noir qui est parfaitement à ma taille. Puis, je me rhabille d'un pantalon fluide en lin et d'un simple top noir.

Je rejoins Nash qui s'est déjà changé et qui, je me doute, a déjà mis son propre maillot.

C'est le moment d'y aller, je dirige mes pas vers la porte d'entrée, mais la voix de Nash me coupe :

- Tu devrais prendre une veste.

- Non, il fait pas très froid, réponds-je simplement.

Il me fait les gros yeux, comme si j'avais dit la plus grosse bêtise de ma vie.

- C'est que le printemps et c'est le soir, me somme-t'il.

J'ai dit que je ne vais pas avoir froid.

- Ça va... on est en Floride.

Il roule des yeux avant de s'avouer vaincu. Il ne peut tout de même pas s'empêcher de prononcer un « tu le regretteras » du bout des lèvres.
Comme s'il me connaissait mieux que je ne me connais moi-même.

***

Je retire mes chaussures, imitant les mouvements de Nash.