Chapitre 21

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Helloooo on se retrouve pour ce nouveau chapitre qui je l'espère, allez adorer !

En ce qui concerne les TW, je vous les mets en commentaire si vous ne voulez pas être spoilé, mais n'hésitez pas à les consulter

Bonne lecture !

📚

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-Nash-

- Tu ne lui as pas chargé l'arme ?! , s'offusqua Élio en hurlant alors que nous étions sur la route, dans la voiture.

- Non, effrayée comme elle est, elle pourrait blesser n'importe qui qui s'approcherait trop près de l'immeuble.

- Donc tu préfères qu'elle soit en danger ?! Elle ne pourra pas se défendre, putain Nash tu déconnes !

Il était vraiment stressé pour rien. Il réagissait comme une drama queen, je le voyais se prendre le visage entre les mains, dépité. Si le mec à côté de moi était vraiment le mercenaire n'ayant aucune pitié, je ne le reconnaissais pas.

- Elle se pense en sécurité, c'est le plus important. Elle ne stressera pas comme ça, concluais-je.

- J'espère qu'on pourra te donner raison..., murmura-t'il d'une toute petite voix, si bien qu'il me fallait me concentrer pour comprendre sa phrase.

Le moteur de la voiture vrombissait alors que nous étions engagés dans la nuit. Les rues désertes semblaient être enveloppées d'une atmosphère oppressante. L'excitation était palpable dans l'habitacle alors que nous avancions vers l'adresse qui pourrait nous mener au gouverneur de la Floride.

- Tu penses qu'on est sur la bonne piste, Nash ? demanda Élio, alors que mes mains serraient fermement le volant.

Je fixais la route, mes pensées en ébullition. Le peu d'informations que nous avions recueillies nous avaient conduites à cet endroit, mais nous ne savions pas à quoi nous attendre.

- Je ne sais pas, Élio. Mais il faut qu'on le découvre, répondis-je d'une voix tendue.

La tension montait à mesure que nous approchions de l'adresse. La bonne adrénaline s'emparait de mon corps comme de celui d'Élio.

C'était les missions comme celles-ci qui me faisaient vivre. Je me sentais putain de vivant en ce moment même. Et je pouvais voir la même vitalité dans les yeux d'Élio. Nous vivions pour ça. Nous avions été créés pour ça.

Enfin, nous atteignîmes le lieu indiqué. C'était une bâtisse délabrée, figée dans l'obscurité. Les fenêtres étaient brisées, laissant filtrer une faible lueur à travers les volets. La végétation s'était emparée du bâtiment, l'entourant comme des barreaux de prison.

- On y est, déclarais-je, le regard rivé sur le bâtiment sinistre.

Nous sortîmes de la voiture, nos pas résonnant dans la nuit. Élio sortit son arme, prêt à faire face à l'inconnu. Nous nous approchâmes lentement, scrutant chaque recoin avec méfiance.

Soudain, un craquement retentit derrière nous. Nous nous retournâmes brusquement à l'unisson, les muscles tendus. Nous passions les alentours au peigne fin, de nos yeux. Mais il n'y avait rien, seulement l'obscurité qui semblait nous engloutir.

- On n'est peut-être pas seuls ici, chuchota Élio, la voix trahissant une légère inquiétude.

Armes en main, nous scrutions chaque signe de vie autre que la nôtre, sans que nous ne soyons alertés à nouveau.

Nous fîmes grincer la porte du grand bâtiment et nous entrâmes dedans.

L'intérieur était sombre, seules quelques raies de lune filtraient à travers les fissures des murs. Nous avancions prudemment, nos pas résonnaient sur le sol poussiéreux. L'endroit était humide, la moisissure faisait partie des murs, rongeant le bâtiment.

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