Chapitre 19

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Salut tout le monde ! Je vous souhaite une bonne lecture ! 📚 profitez bien

*

-Nash-

La bonne nouvelle, c'est que nous avions les documents que nous cherchions et que les membres du Repère mettraient normalement quelques jours à comprendre qui nous étions. S'ils le comprenaient.

Aria était partie se coucher, Elio et moi étions en train d'éplucher tous les papiers que nous avions réussi à voler.

Nous lisions les documents dans la salle à manger, une bouteille et un verre de whisky chacun, pour nous tenir éveillés. Nous en aurions besoin, car j'avais déposé une immense pile de lecture sur la table.

*

Rapport d'informations à l'attention de M. Jackson.B

Séance numéro 1 :

Aucunes nouvelles informations.

Séance numéro 2 :

Aveux d'association avec un cartel mexicain.

Séance numéro 3 :

Nom du cartel mexicain avoué : la Roja.

*

J'avais sous les yeux, un rapport journalier de séances de tortures. La liste se déroulait jusqu'à 10 séances, sans beaucoup plus d'informations obtenues que durant les séances numéro deux et trois.

Je cherchais désespérément une adresse sur un des papiers.

La nuit continuait à passer, Élio et moi étions toujours en train d'éplucher les papiers. Mes yeux qui commençaient à fatiguer, me piquaient.

Aria entra dans le petit salon, en pyjama avec un air fatigué. Elle s'assit avec nous autour de la table.

- Je n'arrive pas à dormir, expliqua-t'elle. Vous avez du nouveau ?

Je ne savais pas si je devais oser lui dire que c'était probablement son père qui se faisait torturer. Mais elle ne me laissa pas le temps d'en placer une, car elle avait déjà pris le papier pour le lire.

- Qu'est-ce que c'est que ça ?

- Une liste de séances de torture, répondit Élio, à qui j'envoyais directement un regard assassin.

- Qu... Qui... ?

Je crois qu'au fond, elle connaissait la réponse, elle ne voulait juste pas voir la vérité en face. Je n'avais jamais vu une personne être autant dans le déni qu'elle. Mais bon, des fois le déni sauve.

- Ton père, dis-je sans détours.

Son visage devint subitement pâle et elle se renferma comme une huître. Je voyais les ongles de ses pouces s'enfoncer dans la paume de sa main. Elle devait être en train de tester une technique pour s'empêcher de chialer.

- Bon, on a assez travaillé, concluais-je. On va dormir.

Aucun des deux ne me résista, la fatigue l'emporta.

Je la tirais vers l'espace nuit, pour aller se coucher dans le lit, laissant Élio se débrouiller pour dormir là où il voulait.

Après m'être enfilé un jogging, je me glissais torse nue, sous les draps. Aria se tenait droite, adossée contre la tête de lit. Elle avait l'air fatiguée, mais elle arborait de la tristesse sur son doux visage.

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