Chapitre 41

24 3 0
                                    



Hey ! Bonne lecture de ce nouveau chapitre ( écrit dans les temps en plus ! )




📚



-Nash-


- Je vous aide. J'ai une résidence privée à Melbourne. En contrepartie, je veux ma fille, fait Sullivan.

- Alors vous êtes au courant...

Il hoche la tête lentement.
Mais très vite, je me demande si ça en vaut le coup. Je m'inquiète pour Aria et espère que ce sera le meilleur pour elle.

- Cette résidence, ça ne sera pas la seule chose que vous me devrez.

Il ne répond rien. De toute façon, mon ton ne laissait aucunement place à la contradiction.

- Bien, nous en avons fini pour l'instant. Où sont les médecins ?, demandé-je subitement.

D'un signe de la tête, il m'intime de le suivre. Sur ses talons, je ne prête pas attention aux couloirs qu'il me fait traverser, uniquement focalisé sur l'idée d'avoir des nouvelles d'Élio.

Mais c'est sur Rosa que s'ouvre la porte. Sa tête affiche un air neutre. Pourtant, son regard laisse entrevoir une inquiétude palpable.

M'apercevant enfin, elle se lève de la chaise sur laquelle elle était assise.

- N-Nash... je suis désolée ! J'ai pas géré comme il le fallait. C'est de ma faute...

Son désespoir me fouette en plein visage. Je m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras et elle se jette dans mon étreinte pour y trouver un soupçon de réconfort pendant que je lui répète qu'elle n'y est pour rien.

- Et si on s'asseyait pour que tu me racontes, proposé-je.

Dans un reniflement, elle s'assied sur une chaise de la pièce. Je prends enfin connaissance des lieux. Nous sommes dans un petit bureau secondaire qui a aussi l'air de faire office de bibliothèque, dont le bois dégage une forte et agréable odeur.

Sullivan est toujours là, surveillé par mes yeux concentrés aussi bien sur lui que sur Rosa.

- Tout se passait bien, débute-t'elle son récit. On avait endormi le gouverneur dans la chambre et Élio allait m'aider à le transporter vers la voiture. On est sorti, mais à un moment dans le couloir, des hommes armés sont arrivés.

Elle s'arrête dans son récit pour reprendre sa respiration, puis reprend :

- On a foutu Sullivan dans un chariot de ménage, mais les mecs ont commencé à tirer pour nous empêcher de l'emmener.

- C'était mes hommes intervient le père d'Aria.

Nous acquiesçons de la tête à l'unisson en prenant connaissance de cette information, même si c'était plutôt évident.

- Élio m'a hurlé de courir avec Sullivan et qu'il se chargeait d'eux. Mais quand je me suis retournée une dernière fois, il était allongé au sol.

Un grand vent de culpabilité s'empare de mon corps.
Ça aurait dû être moi....
Et si j'avais été là...? Les choses auraient probablement été différentes.

- Comment il va ?

- Ils l'opèrent. La balle a touché un de ses poumons, je crois...

Putain...

Si j'avais été là... j'aurais pu tout empêcher.

- Mais c'est un guerrier... hein ? fait la voix suppliante de Rosa qui n'attend qu'une chose, que je réponde par l'affirmatif pour lui redonner un peu d'espoir.

Million spotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant