Chapitre 2

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⚠️ TW dans ce chapitre : mutilation

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Deux semaines avant

-Nash-

- Aria Patel, m'avait-elle répondu.

Ce nom, qu'elle m'avait donné, ne faisait que tourner dans ma tête depuis cette soirée.        

Putain, on m'avait dit qu'elle serait là, et l'ordre premier n'était pas de la tuer ni de s'approcher d'elle. Mais pourquoi avait-il fallu que je tombe sur elle ? Pourquoi est-ce que j'attire autant les merdes ?

En la voyant, j'aurais dû tirer, au lieu de ça, j'avais caché mon arme, à une vitesse folle, comme si j'en avais honte. Tirer dans le tas est une chose bien différente que de tirer sur une victime te regardant droit dans les yeux, remplis d'une peur immense.

La seule erreur que j'ai faite ce soir-là, est d'avoir épargné cette fille aux cheveux d'une blondeur parfaite. En réalité, la seule vraie erreur que j'ai faite est de l'avoir aidé et l'avoir laissée me donner son nom, après ça, j'étais obligé de continuer à faire partie de sa vie, pour son plus grand malheur, et je le sentais, pour le mien aussi.

C'est pour ça que je décidai de commencer à la suivre, pour la suite de mon plan, j'aviserai plus tard.

Une fois ma mission terminée, j'aurais remboursé ma dette auprès de mon père et de son foutu réseau criminel et je pourrais enfin me consacrer à l'organisation dont je faisais partie : le cercle. 

***

Présent

En voyant comment était Aria, je savais que je ne pouvais pas la laisser seule dans cet état. Pour une fois, j'allais faire preuve de bon sens. D'une voix calme, je lui dis :

- Aria, je vais te ramener chez toi. Tu n'es pas en état de rentrer seule.

À moitié consciente de ce qui se passait, elle se laissa guider facilement jusqu'à ma voiture, elle se débrouillera pour récupérer sa voiture le lendemain. Si elle était venue avec sa voiture.

Les lumières de la ville semblaient floues alors que je conduisais rapidement sur la route. Lorsque nous arrivâmes devant chez elle, je sortis de la voiture pour la soutenir. Mais, en voyant la difficulté qu'elle avait à marcher je l'a pris dans mes bras.

Tandis qu'on arrivait à sa porte d'entrée, Aria, à demi consciente, marmonna :

- Par quelle coïncidence on se retrouve, toi et moi ? Tu me suis ou quoi ?

Une lueur d'amusement me traversa les yeux alors que je la regardais doucement.  

- Peut-être bien, Aria. Peut-être bien. Lui avouais-je, sachant qu'elle ne m'entendait déjà plus.

Elle ne se rendait pas compte à quel point cette déclaration était proche de la vérité. Elle ignorait encore que j'étais ce criminel et qu'elle courrait sûrement un grand danger.

Heureusement pour moi, elle était tellement éméchée, qu'elle ne se demandait pas comment j'avais réussi à trouver son immeuble. 

Entré dans son petit appartement, préoccupé par son état, je décidai de la mettre sous l'eau glacée pour lui faire reprendre ses esprits.

Alors, je la guidai doucement jusqu'à la salle de bain, ne manquant pas d'ouvrir les portes de toutes les pièces avant de trouver celle que je cherchais. Puis je remplissais la baignoire d'eau froide.

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