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Chapitre 17

-Nash-

Je me faisais réveiller par des petites mains qui me tâtaient tout en essayant d'être discrète.

Je savais très bien ce qu'Aria voulait, elle ne lâchait pas l'affaire apparemment. Et ses mains parcourant mon corps allongé sur le dos, était loin de me laisser une sensation désagréable.

- Tu vas finir par attraper ma queue..., Aria, bougonnais-je d'une voix fatiguée, les yeux encore fermés.

Elle s'arrêta un instant sans retirer pour autant ses doigts de mes hanches.

- Et même si c'est loin de me déranger, je sais que ce n'est pas ça que tu veux avoir entre les mains, continuais-je sarcastiquement.

Elle retira ses mains rapidement.
Désolé blondie, mais je ne suis pas un débutant. Ton téléphone ne resterait pas juste à côté de toi quand on dort. Je ne sais pas pour qui elle me prenait, mais apparemment pas pour un mec très futé.

Je me levais difficilement, pour prendre une douche, j'avais hâte de commencer cette journée, qui sera riche en adrénaline. Par contre, je redoutais d'apprendre à Aria qu'elle faisait partie de mes plans et qu'elle aurait droit à son shot d'adrénaline, elle aussi.

***

- Quoi ?! Putain c'est une blague j'espère ! hurlait-elle.

J'avais eu raison de redouter. Vraisemblablement, l'adrénaline ne l'excitait pas autant que moi.

- Tout va bien se passer, c'est la chose la plus simple que j'aurais faite de toute ma vie.

J'étais assis sur le lit, tandis qu'elle s'agitait debout autour de moi. À des moments, elle criait, après elle redescendait et elle recommençait à crier. Je n'aurais pas cru que l'idée d'un cambriolage pourrait la mettre dans cet état.

- Demande à Élio de t'accompagner.

J'essayais de suivre ses mouvements des yeux, mais c'était vraiment difficile vu la vitesse à laquelle elle s'activait autour de moi.

- Tu es bien pressée de le voir, je trouve, remarquais-je d'un ton suspicieux.

- Hein ?

- Bref, tu viendras faire ce cambriolage avec moi, Élio n'est pas libre. C'est des vieux, ils nous feront rien.

- Ah parce qu'il y aura des gens là-bas en plus ?!, s'insurgea-t'elle. Et elle recommençait à faire les cent pas.

- Aria, la rassurais-je. Un, ils sont vieux. Deux, j'ai l'habitude de faire ça. Trois, j'ai déjà tout étudié.

- Et si ça foire ? Je te jure que je donne toutes les informations que j'ai sur toi à la police en échange de ma liberté !

Un rire nasal m'échappa, un sourire se dessinait sur mes lèvres. Elle me faisait bien rire quand même. Je la trouvais même... mignonne ?

- Tu m'aimes trop pour ça, répliquais-je avec un petit clin d'œil. Tout se passera bien, je te promets.

Je lui expliquais ensuite le plan. C'était simple : nous nous introduirons dans la grande villa, le but était de trouver des documents sur la détention du père d'Aria.

D'après Élio, ils se trouvaient dans le bureau, à l'étage. Il m'avait fait un rapide plan de la maison, nous n'aurons donc pas trop de mal à trouver la pièce en question.

La seule ombre au tableau, était bien évidemment la présence du couple dans la maison. Mais avec un peu de chance, avec l'âge, ils prenaient des somnifères. Ou des bouchons d'oreille. Je sais pas, un truc comme ça quoi.