Chapitre 21

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StellaMotso5 ❤️











Aissatou : Que veux-tu dire mon fils ?! Vous êtes mariés depuis seulement quelques jours....

Ibrahim : Ce mariage est entrain de la briser mère. Tu sais très bien que je la vois comme ma petite soeur je n'aimerai donc pas qu'elle me voit comme un monstre. En cherchant à vous rendre plaisir j'ai accepté ce mariage. J'ai rempli mon devoir de fils envers vous omettant mon devoir de frère envers elle. Elle n'est pas heureuse ! J'ai essayé d'y paraître neutre mais je ne le supporte plus. Ça ne me plaît pas d'être toujours obligé à la blesser.

Aissatou : C'est justement ça le probléme. Elle n'est plus ta soeur mais ta femme alors arrête de la voir ainsi. Même si tu la libère de ce mariage, elle ne sera pas heureuse. Impossible parce qu'elle t'aime ! Tu dois remplir tes devoirs en tant que mari.

— Ça serait la blesser davantage. Tu sais que je suis avide de sentiments je ne pourrais jamais l'aimer. Sur cette logique remplir mes devoirs d'époux serait lui donner de l'espoir en vain.

— Tu ne peux pas la libérer! Tu lui as déjà pris son innocence.

— Non ! Je ne l'ai pas encore touché!

— Quoi ?!

— Je te l'ai dit elle doit refaire sa vie avec un autre. Je ne vais pas lui enlever son honneur alors que je ne l'aime pas. Ça serait le summum pour moi.

— Ibrahim le mariage fait partie des obligations de ta religion. Ne veux-tu pas étendre  la dynastie de ta religion?! Il te faut des descendances. Si t'es sûr de ne jamais tomber amoureux considère Zahra comme celle qui te permettra de devenir père.

— Tu veux que je la vois comme une machine à enfants ?! Et son bonheur à elle alors ça ne compte pas ?!

— Elle sera plus que heureuse si tu deviens le père de ses enfants.

— Je ne saurai même pas la toucher. Tu sais bien que je ne supporte pas qu'on me fait des gestes d'affection. Un simple touché de ta part me mets hors de moi alors imagine....

— Avec elle ça sera différent! Elle est ta femme !

— Vu que tu ne veux rien entendre sache que je t'aurais prévenu. Je vais parler avec la concernée et son frère. Je trouverai une solution à ce probléme. Dit-il en se levant.

— Si jamais tu la libères je ne te le pardonnerai jamais Ibrahim. Menaça-t-elle.

Sachant l'énorme affection qu'a son fils à son égard, elle sait qu'il ne sera pas capable de faire quelque chose qui va la déplaire.

— Ainsi soit-il mère ! Dit-il en lui tournant le dos pour sortir de la chambre.

Aissatou n'en revenait pas que son fils puisse le désobéir.










— Ahh ! Cria Fatim en plissant les yeux de douleur pour enfuir son visage dans le cou de son mari.

Ce dernier s'arrêta dans son acte pour couvrir sa main de sa bouche.

— Boul woo wa keur gui nak amour massa ( N'appelle pas tout le monde aussi amour ! Courage.)

— Beugeutouma da saff ( Je ne veux plus ! Ça fait trop mal !)

— Sank wakho wonn lii dh ( Tout à l'heure tu n'avais pas dit ça.) Ne t'inquiète pas habibaty la première fois fait toujours mal. Mais tu finiras par t'y faire. Lui susurra-t-il doucement aux oreilles avant de sucer sa lobe pour la détendre un peu.

Ça eu don de fonctionner vu qu'elle limita ses cris.

Il continue frénétiquement avec ses coups de reins en douceur pour ne pas la blessée. Tout en l'embrassant pour qu'elle y prenne du plaisir.

Le Devoir au prix de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant