Chapitre 41

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— Je vais malheureusement devoir annuler mon voyage. J'espère que tu me comprends, je ne peux vraiment pas laisser ma femme derrière moi dans un pareil état.

— Mais si tu n'y vas pas qui ira ?! Cet imbecile s'est arrangé pour se retrouver en cellule. Je ne sais même pas comment je vais faire face à mère ce soir. Ce voyage est très important Ali, tu ne peux pas ne pas y aller.

— Mais Vas-y toi !

— Comment veux-tu que j'y aille avec la situation actuelle de la maison ?! Je ne peux pas y aller.

— Annulons le contrat avec....

— C'est impossible ! On ne parle même pas de millions mais des milliards. On ne peut pas laisser une telle opportunité nous filer entre les doigts.

— Alors vas-y avec ta secrétaire. Et ça sera une belle occasion pour toi de la conquérir. Elle ne sera qu'à toi pour toute une semaine. Assure toi juste que Lamine lui accorde le divorce avant d'y aller. Car qui sait.... Jaugea-t-il ses sourcils.

— Ça ne va pas chez toi ?! Je ne suis pas comme toi et Lamine, non seulement je respecte les femmes mais aussi ma religion.

Ali lui sourit bêtement.
— Si tu le dis hein. Boul fattei ni guisseuh go won sa seuytanei. ( N'oublie pas que tu n'avais pas encore vu l'élu de ton coeur.)

— Passons ! Mais bon j'avoue que c'est une bonne idée. Alors c'est d'accord j'irai à ce voyage. Mais à mon absence tu seras responsable de cette famille alor......

— Ne t'inquiéte surtout pas. Je vais tout gérer inshaAllah ! La maison ainsi que l'entreprise. Occupe toi juste de faire libérer Lamine avant ton départ.

— Je ne ferai rien sur ce sujet. Il va lire l'heure mais je ne vais pas l'aider.

Le téléphone de son bureau se mit à sonner et il décroche.

— Oui ?!

Alvine : Monsieur, une inspectrice du nom de......

— Je ne veux pas la voir.

— C'est un appel et elle dit que c'est urgent......

— Refuse l'appel !

Il raccroche.

— Cette inspectrice refuse de me laisser respirer.

— T'aurais du répondre, peut-être que c'était important.

— Je ne veux juste pas entendre sa voix. Elle va m'énerver plus que je ne le suis déjà.

— Comme tu veux ! J'étais juste venu t'informer de mon voyage annuler et régler quelques détails car je pense prendre un congé de quelques jours, jusqu'à ce que Fatim se remette sur pieds.

— Bon rétablissement à elle ! J'espère vraiment qu'elle aura du mieux notre futur maman.

— Prie pour elle seulement et ça ira. J'y vais !

— À ce soir ! Et merci... pour tout. Je n'oublierai jamais ton soutien dans ces moments difficiles.

— N'oublie pas..... dans le passé tu as fait pareil. Alors c'est le moins que je puisse faire pour toi.

— Non vraiment t'es un gars en or. Malgré le fait que je sois marié à ta soeur, qu'elle souffre tout le temps par ma faute et que je sois actuellement entrain de la tromper avec une autre.... Tu m'encourages quand même. N'importe qui ne ferait pas cela.

— Vous êtes deux malheureux réunis. Si l'un ne pourra jamais être heureux au moins l'autre le sera. Et tu n'es pas fautive de sa situation, c'est elle qui s'entête à vouloir forcer l'impossible. Tout ce que je te demanderai c'est d'être patient avec elle et un peu « doux ». Même si c'est inimaginable de te voir doux avec quelqu'un.

Le Devoir au prix de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant