Chapitre 6

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Alors que les invités arrivaient un à un, les traiteurs et serveurs s'occupaient de les accueillir comme il se doit.

Une douce musique ambiancait la salle au milieu de ce brouhaha.

Des célébrités, des ministres ou encore des mannequins constituaient les invités de Madame Aissatou Fall.

Ibrahim qui ne faisait que saluer les invités, semblait être présent par devoir, contre son gré.

La fermeté de son visage, tirait davantage les traits de sa colère.

Ali qui s'était apaisé un peu, discutait au calme avec quelques invités.

Tandis que Lamine passait une bonne soirée en compagnie de ses amis.

Aissatou : Mesdames et messieurs, pouvez-vous me prêter votre attention svp.

Le petit public dirige son attention vers elle.

Aissatou : Cette soirée est dans le but de vous présenter mes chères belles filles. Il ne s'agit pas de fausses rumeurs, mes fils se sont bel et bien mariés à mon plus grand honneur. Je vous présente donc mes trois nouvelles belles filles.

Zahra, dans sa robe rose, avait pris le devant.
Un maquillage simple et radieux et une coiffure digne de la famille Ndiaye.
Toute belle, elle descendait avec élégance les escaliers.

Suivi de près par Fatim, tête baissée dans sa sublime robe noir qui faisait ressortir l'éclat de son teint clair avec un parfait maquillage et une magnifique coiffure qui est l'oeuvre de Astou.

En parlant d'elle, elle s'était présenté dans sa sexy robe rouge avec une démarche époustouflante digne d'un mannequin.
Malgré la simplicité de son maquillage, elle est difficile à reconnaître.
En raison de sa simplicité et de son naturel, lorsqu'elle se maquille elle devient méconnaissable et affreusement belle.
Au lieu d'une signon parfaite comme ses amies, elle opta de lisser ses cheveux et de les regrouper en un côté. Ce qui la rend plus attirante.

Incontestablement, Astou attire le regard de tous présents dans la salle, y compris celui d'Ibrahim qui n'aimait pas du tout sa tenue.

Les trois hommes partent accueillir leur femmes.

Si elle n'avait pas la tête baissée comme à son habitude, Ali aurait juré qu'il ne s'agissait pas de sa femme.

Ali : *sourire* T'es subliment radieuse. Ma diek djabar kaayy ( Ma femme est la plus belle.)

Elle rougit timidement.

Lamine : Est-ce toi ou on t'a échangé dans la chambre?!

Astou : N'essayes surtout pas de me flatter.

Lamine : Tu es vraiment trop belle ce soir. Le rouge te rend plus attirant et sexy que tu ne l'es déjà.

Astou : Beau parleur va.

Lamine : Sincèrement tu es magnifique. Beauté sénégalaise, comme du caramel.

Astou : *sourire* Arrête je vais rougir.

Lamine : Foo rougir dieum liga rouge doyou la. ( Il ne faut pas rougir car tu es déjà trop rouge.)

Astou ne manqua pas de s'éclater de rire.

Elle attira plus de regards sur elle dans son magnifique éclat de rire qui sonnait comme une mélodie.

Aissatou : Reste tranquille jeune fille.

Elle s'arrêta.

Astou : Laisse-moi tranquille. Chuchota-t-elle à son mari qui n'hésita pas à se moquer d'elle.

Le Devoir au prix de l'AmourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant