Le lendemain
Nous sommes à la troisième période du match de l'équipe masculine. Notre lycée mène la danse mais les scores sont très serrés. Ils sont de 26 à 28. Les basketteurs adverse sont très fort, tout comme les nôtres. Mais nous avons l'avantage, pour filles comme pour les garçons, d'avoir eu les conseils de mon père.
J'ai vu Joachim, et il s'est vachement amélioré depuis l'année dernière. Pendant les premières périodes, il m'a jetté des regards et je les lui rendais. Ugo les a remarqués et il m'a fusillé du regard. J'ai levé les yeux au ciel lui faisant comprendre qu'il ne devait pas s'inquiéter.
Alex, un garçon de notre équipe vient de marquer un autre panier. Les adversaires arrivent à riposter facilement et ils égalisent le score en mettant deux paniers supplémentaires.
Le jeu passe plus vite que ce que je ne pensais si bien qu'il ne reste que deux minutes avant la fin de la dernière période. C'est beaucoup mais à la fois c'est pas assez. Notre lycée a perdu l'avantage et les garçons sont épuisés. Je le vois à leurs expressions.
Pourquoi le coach ou Ugo ne changent pas les joueurs ?
J'encourage les garçon avec mon équipe qui est presque au complet, tout comme les cheerleaders qui sont en bas des gradins. Les scores sont montés a 38 pour les adversaires et 33 pour nous.
Seulement six points pour gagner.
Ugo semble penser la même chose que moi car lorsqu'il me regarde, il hoche la tête et je fais de même. On sait tout les deux que tout se joue sur ses deux minutes qui ont déjà bien commencées. Sans plus attendre, Ugo s'empare du ballon et dribble jusqu'au panier, tout en esquivant les défenseurs. Il ne joue pas seul, Thomas et Paul sont avec lui. Ils s'échangent la balle tellement rapidement que je n'arrive pas à voir qui tire dans le panier.
Et c'est Paul, qui dunk.
35-38
Les garçons en face réengagent mais ils ont à peine le temps de passer la moitié du terrain que la balle est réceptionnée par Valentin, il me semble, qui se précipite droit vers le panneau. Il passe la balle à Ugo qui marque à son tour.
37-38
Trentes secondes.Le stress commence à monter dans les deux équipes. Plus qu'un seul point. Un panier.
Soudain l'arbitre siffle. Je regarde le tableau mais le match n'est pas encore fini. Je baisse mon regard sur le terrain et je vois un joueur à terre. Il s'agit d'un garçon de l'équipe adverse. Plus précisément Joachim. Il est tombé. Ou plutôt on l'a poussé. Je promène les yeux autour et je vois l'arbitre vers Ugo.
Oh non.
C'est Ugo qui a poussé Joachim. Il offre un lancer franc à l'équipe adverse. Le match est foutu. La victoire ne sera pas pour nous.
Mais quel con c'est pas possible.
Le lanceur tire une première fois. Il loupe son panier.
Ce n'est pas encore fini.
Il tire une deuxième fois.
La balle rentre.
37-39
Dix secondes.C'est le temps qu'il reste à Ugo pour se rattraper et marquer un dernier panier. Lorsque les joueurs réceptionnent la balle, elle se balade entre les différentes paires de main pour finir dans celles de Thomas. Celui-ci fonce vers le panier, qui est libre d'accès. Un seul panier et tout peut changer.
Thomas cours jusqu'au panier, se positionne et tire. Le ballon arrive au niveau du panneau, tourne autour de l'anneau et lorsque je crois qu'il va sortir, il fini par rentrer.
L'arbitre siffle la fin de cette derniere période. Les scores sont de 39 à 39.Égalité. Cinq minutes de prolongations. Cinq minutes pour marquer un seul panier, jusqu'à ce qu'une équipe soit nommée vainqueure.
~
Nous sommes tous regroupé sur le terrain, en train de célébrer la victoire des garçons. Ils ont fini par gagner ce match, qui s'est avéré être très serré. Sans grande surprise, c'est Ugo qui a marqué les derniers points Je vais vers lui mais avant de le féliciter, je l'engueule.
- T'es complètement con putain, je jure
- Quoi qu'est-ce que j'ai fais ?
- T'as poussé Joachim espèce de crétin. À dix putain de secondes de la fin.
- Merci ça fait plaisirs d'être felicité par sa copine, bougonne-t-il
- Ugo t'as pas le droit de faire ça. Tu sais très bien que tu as pris un énorme risque en faisant ça. Et pourquoi s'il te plaît ? Parce qu'il me jette des regards ? Putain ugo grandit, c'est mon meilleur ami, mon frère OK ? Il ne s'est jamais rien passé entre nous et il ne se passera jamais rien.
Il baisse le regard, les mains sur sa taille et finit par dire.
- Oui t'as raison. Excuse moi j'aurai pas dû.
- Allez, c'est bon. Sinon t'as très bien joué, je ricane.
Il me serre dans ses bras et embrasse mon front. Dans la foule je repère Joachim et je me dirige vers lui, avec Ugo dans la main.
- Hey Joachim ça fait super longtemps !
- Hey Emma ! Comment tu vas ?
- Écoute ça va nickel, t'as super bien joué au fait.
- Merci. Mais ils ont mieux joué que nous.
Il accompagne son geste d'yn coup de menton à Ugo.
- Au fait, je continue, je te présente Ugo, mon petit copain, et aussi le sale con qui t'as poussé pendant le match.
- Ouais, continue ce dernier, désolé pour ça mec.
- T'inquiète, j'ai l'habitude.
On échange quelques mots, puis nous repartons chacun dans nos équipes respectives.
Le soir même, nous fêtons la victoire des garçons avec les deux équipes réunies, ainsi que nos parents, en nous souhaitant bonne chance pour notre finale qui approche à grand pas. Il faut qu'on gagne ce championnat. Pour le lycée, pour le coach mais aussi pour nous toutes. Je connais les filles depuis peu et je sais qu'elles en sont capable. Même contre des adversaire comme celle qu'on va affronter. Elles ont tout pour réussir et mener l'équipe à la victoire. Je sais aussi qu'elles comptent beaucoup sur moi pour les soutenir. Je ferai mon maximum, comme à chaque match pour être ce pillier sur lequen elles s'appuient toutes. Et je ferai tout pour que ce pillier soit bien et reste bien solide.
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Crossed Games
Teen FictionEmma joue au basketball depuis toujours. Lorsqu'elle arrive dans son nouveau lycée, elle devient la cible numéro une d'une des cheerleaders. Surtout quand le capitaine des basketteurs la remarque. Des tensions vont se créer jusqu'au jour où Emma va...